Mauvaises odeurs dans les gravats de la Charcuterie Bordelaise Imprimer
Vendredi, 24 Février 2017 06:00

Une semaine après l’incendie de la Charcuterie Bordelaise à Villenave d’Ornon, rien ne semble avoir bougé sur le site.

 

Un agent de sécurité surveille 24h/24 l’ex-usine agroalimentaire interdite d’accès au public. Sous les amas de tôles et charpentes métalliques brûlées, se trouvent toujours entre 80 et 100 tonnes de viandes.

« Depuis plusieurs jours, nous demandons que les travaux de déblaiement débutent. Surtout ceux concernant la viande qui peut présenter un risque sanitaire », confiait hier à « Sud Ouest » Michel Poignonec, le premier adjoint au maire de la Ville qui suit le dossier. « Mais cela bloque au niveau de l’assurance de la Charcuterie bordelaise. »

Selon le quotidien régional, la compagnie d’assurance aurait fait réaliser un premier devis pour estimer les travaux de déblaiement. Le montant s’éleverait à 320 000€. Montant jugé trop onéreux (le site fait 6 000 m2 et et les déchets doivent être retraités). Un deuxième devis est en cours.

Hier une nouvelle réunion s’est tenue sur le site entre les enquêteurs, experts d’assurance, gérant des lieux et élus locaux. Le premier adjoint ne cachait pas son agacement avant cette réunion exigeant dans les plus brefs délais l’évacuation des viandes avariées. L’usine est située à proximité de zones d’habitation.

L’enquête sur les causes de l’incendie sont elles aussi au point mort pour l’instant. De nouvelles investigations devaient avoir lieu hier sur le site. Investigations complexes car l’intégralité du bâtiment a brûlé et le site n’est pas sans danger. Des murs peuvent encore s’effondrer.• 

Photo :La Charcuterie Bordelaise a été entièrement détruite par un violent incendie il y a huit jours © FABIEN COTTEREAU / SUD OUEST