Wher'art, l'appli qui vous rapproche de l'art Imprimer
Lundi, 27 Juin 2016 18:16

wherartwebComment dynamiser et rendre  l’art accessible à tous ? C’est la réflexion portée par Maylis Doucet dans le cadre de son projet Wher’art, une nouvelle appli qui géolocalise les artistes et leurs ateliers dans tout l’Hexagone.

Titulaire de deux Masters (droit et fiscalité du marché de l’art, et droit des créations intellectuelles), la jeune femme a d’abord travaillé pour les deux plus grandes sociétés de ventes aux enchères du monde : Christie’s et Sotheby’s. Après une parenthèse québécoise dans sa carrière, de retour en France elle ouvre sa propre galerie d’art à Biarritz. « Au cours de mes expériences professionnelles, je me suis rendu compte que l’art était inaccessible, que les musées et les galeries d’art étaient des lieux élitistes », explique la Bordelaise. 

Décidée à bouleverser les codes de l’art, la jeune femme de 27 ans a finalement lancé sa propre start-up. Wher’art, un tout nouveau concept, « le Uber de l’art » comme elle le qualifie, destiné à faire découvrir l’art et le rendre accessible à tous. Pour l’instant, même s’il se déploie sur toute la France, le projet se développe surtout sur la ville de Bordeaux. D’ailleurs, avec son #1jour1atelier, Maylis Doucet rend visite à des artistes tous les jours et fait partager ses expériences sur la page Facebook de l’application : Where is art ? « L’idée étant de créer une communauté d’artistes », souligne-t-elle.

Une expérience près de chez soi 

Simple, ludique et gratuit, le nouvel outil (sous Androïd et IOS) laisse le champ libre aux artistes dans la création de leurs profils et offre une visibilité auprès de l’ensemble des utilisateurs. Ceux qui sont intéressés peuvent, avec l’accord préalable de l’artiste, venir dans son atelier et, pourquoi pas, lui acheter une œuvre. « La rencontre permet un lien direct entre artistes et acheteurs (ou simples contemplateurs). On discute, c’est un réel échange. Les plates-formes en ligne ne marchent pas car les gens ont besoin de ce contact. De plus, ça permet de créer de nouvelles sources de revenus pour les artistes », précise Maylis. Il y a peut-être un artiste tout près de chez vous, et vous l’ignorez encore... TG