Wanted #bordeaux cartonne sur Facebook Imprimer
Lundi, 12 Décembre 2016 06:00

wantedUn groupe qui compte 37 000 membres bordelais sur le réseau social Facebook, ça ne court pas les rues. Et ce n’est pas fini. La communauté de Wanted #bordeaux grossit de jour en jour. Ce réseau social dans le réseau social sert à la fois de forum, de site de petites annonces comme le Bon Coin et de moteur de recherche. Trois fonctions qui servent un même objectif : favoriser l’entraide et la solidarité entre les Bordelais.

Ces derniers jours, Cédric a par exemple demandé au groupe s’il connaissait un bon graphiste en street art. Djem, elle, cherchait un bon endroit pour bruncher à Bordeaux et Agathe vendait sa cafetière. Chaque jour, des dizaines de posts arrivent ainsi dans le groupe. « Wanted a beaucoup de notoriété et de capital sympathie, estime Jérémie Ballarin, un des fondateurs. Si tu cherches quelque chose, tu le demandes sur Wanted et il est rare que personne ne te réponde. »

Petites annonces et bons tuyaux

Wanted #bordeaux a été créé par quatre trentenaires bordelais : Jérémie Ballarin, Luc Jaubert, Christian Delachet et Vincent Blazquez. Les trois premiers sont toujours dans l’aventure. Le groupe bordelais est le petit frère de Wanted #paris, créé il y a quatre ans et qui revendique 240 000 membres aujourd’hui. « 24 groupes existent à ce jour, dont un à New York et un à Londres, raconte Jérémie Ballarin. Chacun correspond à une ville ou un territoire. Nous avons entre 25 et 30 demandes en cours. »

Un Bordelais sur sept y est

Les administrateurs de Wanted font du contrôle a posteriori mais peuvent compter sur la communauté pour leur faire remonter les posts indésirables. « Pour l’instant, nous ne gagnons pas d’argent, poursuit le jeune homme. Nous sommes à la recherche d’un business model qui nous permettrait de nous rémunérer sans travestir les fondements de ces groupes. Tout repose sur le bon plan et cela ne doit pas changer. »

Suivis par l'incubateur et accélérateur de start-ups The Family, les créateurs de Wanted avaient, pendant une période, pensé créer leur propre plateforme. Idée abandonnée aujourd’hui. « Nous resterons dans Facebook. Le réseau social va offrir de nouvelles fonctionnalités aux groupes, comme la géolocalisation et la catégorisation. » Aujourd’hui, 1 Facebookien français sur 100 est inscrit dans un groupe Wanted. A Bordeaux, c’est un habitant sur sept, dans la métropole un habitant sur 20. C’est une idée du poids qu’a pris cette communauté.•

Laurie Bosdecher

Photo : Luc Jaubert, Christian Delachet et Jérémie Ballarin pilotent les groupes Wanted © DR