Ces vendredi et samedi, le So Good sera deux fois plus good Imprimer
Vendredi, 03 Juin 2016 06:00

Forte du succès des précédentes éditions, l’équipe du So Good Festival a passé la vitesse supérieure cette année : deux jours au lieu d’un, ce vendredi soir et demain samedi, sur un site tout neuf bien plus spacieux.

 

Que les fans se rassurent, la recette musicale, elle, reste inchangée : grosses basses de rigueur, que l’on lorgne du côté du dub ou de l’electro. Mais tant en termes d’engouement du public que d’intérêt des groupes pour être programmés à Canéjan, la montée en puissance a été sensible depuis la première édition en 2009. Qu’il paraît loin le temps de la petite soirée biennale !

C’est qu’à force de programmer des artistes avant tout le monde, comme Cotton Claw, Niveau Zéro ou encore Fakear il y a deux ans, au fil des éditions, le festival commençait à se sentir à l’étroit au centre Simone-Signoret. « Le passage à deux jours faisait partie du projet quasiment dès le début », explique Yannick Bravo alias Paco, qui a repris la présidence de l’asso juste après avoir officié comme bénévole pour la première édition. « Au départ, il n’y avait quasiment pas de festival electro dans le secteur, se souvient-il encore. Le projet, on l’a laissé mûrir tranquillement mais, avec les trois dernières qui ont très bien marché, on s’est mis à chercher un site adapté pour voir plus grand. La ville de Canéjan, qui nous a toujours soutenus (tous les fondateurs sont des amis d’enfance grandis ici), nous a fait confiance et nous a aidés pour l’aménagement de la plaine du Courneau. »

Fini les problèmes de voisinage donc, et surtout les contraintes horaires qui allaient avec – son coupé à 0h30, salle rendue à... 4h. « Pour les bénévoles qui s’investissent à fond, c’est toujours rageant de donner tellement pour profiter si peu du site. »

Concentré de poids lourds
Là, avec du 20h-3h ce soir et du 18h-4h demain (avec des animations dès 14h pour les campeurs), l’investissement des 90 bénévoles devrait être largement amorti. Et le billet du festivalier aussi, avec deux atmosphères bien différentes. Grosse tonalité dub et sound systems ce soir avec en tête d’affiche l’une des références de l’UK dub, Vibronics avec des MCs de marque (13€ en prévente).

Demain sera plus éclectique, avec le rap hardcore bien cinglé des Néerlandais Dope D.O.D, l’immense producteur drum’n’bass londonien créateur du techstep Ed Rush, et notre Popof national dont la tech-house n’a rien perdu de son mordant depuis ses années dans la tribe Heretik (18€).

Compter 4€ de plus sur place, mais 25€ seulement pour les 2 jours. Pour autant de poids lourds, c’est donné. •

Sébastien Le Jeune

sogoodfest.com

Photo : Ed Rush, l’une des grosses gâchettes historiques de la drum’n’bass made in UK © DR