Si vous trouvez des airs colorés au marché de Cenon ce matin, c’est normal : jusqu’à dimanche, le festival Toutes Latitudes met au menu concerts, rencontres, expos...

... Plus un peu de gastronomie et d’autres petites propositions, comme cet après-midi, au village associatif sur le parvis du Rocher de Palmer, un défilé de mode algérienne, des danses folkloriques turques ou encore des récitals poétiques en arabe, turc et français (dès 16h30, accès libre).

Pour cette 2e édition enrichie, l’idée de départ reste la même : mettre en avant la diversité de la commune au travers de ses assos, ses structures et ses villes jumelées, dont plusieurs délégations sont attendues. Dont une nouvelle, celle de Meknès au Maroc, dont le nom baptisera une rame du tramway samedi.

Mais le gros morceau, c’est au Rocher qu’on le trouvera. D’abord au travers d’une expo sur l’histoire du fado à voir toute la semaine, et par des concerts bien évidemment... à raison d’un à trois par jour jusqu’à dimanche ! Du fado, justement, on en entendra vendredi avec une étoile montante de ce chant mélancolique portugais, Carminho. Suivront samedi ceux que Martin Scorcese a surnommé les “Rolling Stones de l’Afrique”, les Marocains de Nass El Ghiwane et dimanche les airs anatoliens de la Turque Canan Domurcakli.

Ce mercredi soir, le bal sera ouvert par la magicienne algérienne de la kouitra (forme d’oud) Beihdja Rahal autour du répertoire arabo-andalou. Un échauffement avant le feu d’artifice demain : le jazzman cubain Roberto Fonseca affichant déjà complet, on choisira entre le Tout Puissant Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou (Bénin) et le phénomène pianistique Bruce Brubaker pour revisiter le compositeur Philip Glass. Toute une offre à 5-22€ pas plus. •

SLJ

www.ville-cenon.fr et www.lerocherdepalmer.fr

Photo : Cent ans de répertoire arabo-andalou ce soir avec Beihdja Rahal. En Une, Bruce Brubaker © DR