Et si vous sortiez pour le Réveillon ? Dans ce cas, mieux vaut s’y prendre à l’avance car les rendez-vous proposés ne sont pas si nombreux que cela. Tour d’horizon.

Pour se la jouer “à la parisienne”, on optera pour la soirée du Casino-théâtre Barrière. Du bien glamour avec la revue « Bordeaux Follies » (photo) et ses demoiselles de charme façon music-hall Années folles, mais aussi un magicien, une acrobate aérienne, une chanteuse-danseuse... Existe en trois formules : spectacle seul (50€), servi avec son repas au champagne mis en musique par le Groupe MO (169€) ou le dîner musical seul (99€).

Alternativement, on peut s’offrir une tranche de rire dans nos comédies, quasi toutes ouvertes le soir du 31 décembre. Aux Salinières, on reprendra la création maison « La Cerise sur le gâteau » (à g.), au Trianon « Des Chiffons et des lettres » avec Armelle et Naho, au café-théâtre des Beaux-Arts « Les Femmes et le ténor d’abord » (à dr.), au Victoire « Bouge ton cube », au café-théâtre des Chartrons « Le Dîner de cons » puis sa nouveauté maison « Le Père Noël sonne toujours deux fois ». Car partout, deux représentations sont proposées (19h30 et 21h30 en général), voire trois pour le dernier ainsi que “Le Duo” d’humoristes Jacky Matte et Jean-Lou Tapia à Drôle de Scène. Compter entre 35€ et 39€ par personne, coupette offerte le plus souvent.

Scène encore, théâtre à nouveau, humour toujours... mais avec du répertoire un peu plus ancien : à partir du 16 décembre, le Théâtre du Pont Tournant met à l’affiche le sobrement appelé « Courteline », un florilège de trois pièces courtes de ce maître incontesté du boulevard qui sera donné deux fois le soir du 31 (20h et 22h) et aussi la veille de Noël le 24. « La Paix chez soi », « La Peur des coups » et le grand classique « Les boulingrin » rappelleront quel fin observateur des travers du couple était Georges Courteline... et qu’en un siècle rien n’a fondamentalement changé !

Pour changer de « La Belle au bois dormant » et autres “blockbusters” de Noël, le maître de ballet de l’Opéra de Bordeaux Charles Jude a choisi de reprendre « Coppélia », un classique d’Arthur Saint-Léon sur la musique de Léo Delibes, plongé dans un bain de jouvence pour se situer dans un univers de comédie musicale à la mode Hollywood. Les premières auront lieu dès le 14 (8-60€) et le soir du 31 fera office de dernière (20h, 8-110€, programme offert).

Dernière alternative, la soirée clubbing pour tourner la page 2016 jusqu’au bout de la nuit. Si les grands clubs, de l’I.Boat à la Plage en passant par le Redgate ou le BT59 n’ont pas encore livré leur line-up, restez connectés, ça ne devrait pas tarder à tomber. Seuls les Vivres de l’Art annoncent déjà la couleur avec la venue d’une grosse “franchise”, les soirées “Ministry of Sound”, du nom du club londonien sortant les compils éponymes. Le son electro du moment, donc, assuré par deux Frenchies, Olivier Velay et Hallex M installé à Hong-Kong (photo). Mais on y promet des guests venus de Londres. 22h-pas d’heure, 20-25€.
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