Bastide : les totems du quartier Imprimer
Vendredi, 08 Avril 2016 15:23

Lionbleu SO GB copieLa Bastide ne manque pas de singularités. Voici une petite sélection de quelques éléments qui identifient le quartier.

Le lion bleu   
Le Lion bleu a fêté l’été dernier ses dix ans de règne sur la place Stalingrad. En dix ans, il a fait couler beaucoup d’encre. Car dès son arrivée, l’oeuvre de Xavier Veilhan a divisé en deux camps irréconciliables : les “pour” et les “contre”, souvent heurtés par son décalage total avec le style architectural de la ville. Xavier Veilhan explique qu’il voulait « un symbole de fierté et de force », à la fois « dominant et protecteur ». Au fil des ans, même si des détracteurs s’expriment encore sans nuances, il semble que l’oeuvre a réussi à s’imposer plus largement. Elle est en tout cas devenue le symbole de la place. Et à défaut de plaire à tous, elle a au moins le mérite d’abriter les enfants du soleil et de la pluie. Dominant et protecteur...

La caserne des pompiers  
Bon alors, on en fait quoi de cette caserne de la Benauge ? Les sapeurs-pompiers quitteront les lieux en 2020 pour s’installer à quelques centaines de mètres dans un bâtiment neuf construit un peu plus près du pont Saint-Jean. Que faire donc de ce bâtiment « corbusien » construit en 1954 par les architectes Courtois, Ferret et Salier, classé monument historique il y a un an ? Pour le moment, son avenir n’est pas tracé. La Ville, la Métropole et Euratlantique ont soumis le sujet à un concours annuel européen de jeunes architectes. Trois dossiers ont été retenus pour continuer à travailler le projet, sur la base d’un cahier des charges qui prévoit multiplicité des usages et ouverture au public. Ces dossiers retenus envisagent des reconversions en hôtel, marché couvert, incubateur... à suivre.  

Le jardin botanique  
C’est en 2003 que le jardin botanique de Bordeaux a officiellement franchi la Garonne, du jardin public jusqu’à la Bastide. à cette date fut inauguré le jardin dessiné par la paysagiste Catherine Mosbach et l’architecte Françoise-Hélène Jourda puis, en 2007, les bâtiments et les serres qui l’accompagnent. Au delà de sa beauté et du plaisir de la balade, le jardin botanique a surtout des visées pédagogiques et scientifiques. Les serres s’étendent sur 750 m2 et sont constituées de sept modules. Le jardin mène de nombreuses actions en direction du public, scolaires ou visiteurs. L’accès au jardin est gratuit pour tous, l’accès aux serres et aux salles d’expositions est de 2€ par personne (gratuit le premier dimanche du mois).

Les archives municipales  
Elles sont encore un peu seules au milieu des vastes friches ferroviaires, mais le quartier va se construire autour d’elles progressivement. Les archives de Bordeaux Métropole ont quitté la rive gauche et inauguré en mars leur nouveau bâtiment. Il est situé à Niel, sur le site d’un ancien entrepôt ferroviaire entièrement réhabilité, la Halle des Magasins généraux.

L’université
Installé depuis 2006 sur la rive droite, le pôle de gestion abrite deux instituts distincts qui dépendent de l’Université de Bordeaux et qui regroupent en tout 3000 étudiants: l’IAE qui forme à l’expertise comptable, mais porte aussi les formations de master en gestion ; et l’IUT qui propose des formations jusqu’au niveau bac + 3 (DUT et licence professionnelle). Profitons-en pour faire une rectification: Pierre Maunoury, qui nous a présenté cet établissement dans notre édition de lundi, est directeur adjoint de l’IUT de Bordeaux, responsable du site de Bastide (et non directeur du pôle de gestion comme nous l’avons mentionné, celui-ci étant le professeur Gérard Hirigoyen).