L'atelier D'éco solidaire prend du vieux pour faire du neuf Imprimer
Jeudi, 13 Octobre 2016 06:00

 

AtelierdecosolidaireSLVous ne savez plus quoi faire de votre vieille table de salon ou de votre vieux canapé ? En les offrant à l’Atelier D’éco Solidaire, vos meubles, bibelots, vaisselle ou vêtements trouveront une seconde vie !

Créée en 2010, cette recyclerie créative installée au 7 rue de la Motte-Piquet depuis septembre 2012 est devenue maître dans l’art de réutiliser des matières. Elle joue aussi bien le rôle de centre de récupération et de valorisation que de revente et d’éducation à l’environnement. « Les gens viennent ici en apport volontaire, explique Fabrice Kaïd, co-fondateur et directeur des lieux. On qualifie ce qu’on reçoit par son potentiel de réutilisation, non par sa provenance. Il peut s’agir de déchets industriels, de bureaux ou tout autre chose. » 

De la récup’ à la vente

Dans le grand atelier de 1100m2 de la recyclerie, treize salariés, en emplois aidés pour la plupart, designers, ébénistes ou encore de tapissiers d’ameublement, travaillent à la création de nouveaux objets conçus à partir d’anciens produits ou de matières. Il y a notamment un espace réservé aux seniors « super nanny ». « Elles font des luminaires, travaillent beaucoup avec de la bâche, des costumes de danses ou du lycra », avance Fabrice Kaïd.

Toute l’année, des entreprises bordelaises et des institutions publiques ou privées passent commande auprès de l’Atelier D’éco Solidaire. « Nous faisons par exemple de l’aménagement d’espaces d’accueil », explique-t-il. 

Comptant 50 bénévoles de tous âges, la recyclerie accueille aussi un espace de vente accessible au public de 120 m2. On peut y trouver des tables conçues à partir d’une roue de vélo, des portes-cartes en bois, des canapés colorés, des luminaires en lycra... Bref, le choix est vaste !

Lieu pédagogique, l’Atelier D’éco Solidaire reçoit aussi des classes de collèges ou d’école toute l’année : « il est important de faire comprendre la logique autour de la réduction des déchets et qu’on peut faire du nouveau avec de l’ancien », explique Fabrice Kaïd.  D’ici la fin 2016, la structure associative devrait par ailleurs ouvrir une recyclerie de proximité, «  une sorte de boutique zéro gaspi. » Le dernier week-end de novembre, elle organisera aussi son marché de créateurs recycleurs.• EM

Photo: Nathalie et Fabrice Kaïd, les fondateurs de l'atelier ©Archives Stéphane Lartigue / Sud Ouest