JSA basket : ils dribblent depuis 40 ans Imprimer
Jeudi, 08 Décembre 2016 06:00

Dans la famille Harribey, demandez Florence. 57 ans, 1m74, ancien pivot de l’équipe première féminine des JSA basket-ball, aujourd’hui bénévole en charge de la gestion du bar de l’équipe pro masculine. Dans la même famille, demandez Jean-Paul, le mari de Florence. Entré au club des JSA (Jeunes de Saint-Augustin) à l’âge de 12 ans, comme son épouse.

 

Joueur, puis responsable d’équipes, il est toujours lui aussi, à 61 ans, bénévole en charge de l’installation de la salle avant les matchs à domicile au Palais des Sports..?Demandez ensuite la fille, Nathalie, 39 ans, et le fils Christophe, 31 ans, bénévoles eux aussi, derrière le bar ou à l’accueil des VIP. « Notre petit-fils s’est mis au basket, confient-ils en montrant une photo de lui avec Boris Diaw, l’actionnaire majoritaire du club en Nationale 2. Nous sommes assez fiers. »

Initiés au basket par les abbés

Des Harribey, il y en a plusieurs au club des JSA. Bénévoles depuis des années après avoir joué dans la salle emblématique des Peupliers, ils sont heureux de donner un coup de main, ont l’esprit d’équipe et sont passionnés «Il y a une super ambiance entre nous. Et même si on y passe beaucoup de temps, c’est qu’on y trouve notre compte. Nous prenons beaucoup de plaisir à nous retrouver. » Le couple cite Coco, Pépette, Michel, de bonnes blagues et belles rigolades.

Chez les Harribey, le basket semble avoir été inscrit dans les gènes. « C’est la faute à l’abbé de l’époque, sourit Jean-Paul. Après le catéchisme le jeudi, il nous amenait dribbler. » Enfant du quartier de Saint-Augustin elle aussi, Florence a suivi le même chemin quelques années plus tard et rencontre son futur époux sur les bancs des terrains.

Attachés au jaune et noir

Le soir, à la maison, les Harribey regardent souvent des matchs. Depuis plus de 40 ans, ils consacrent presque tout leur temps libre aux JSA. «Nous avons juste fait une pause pendant cinq ans pour construire notre maison [NDLR: à Saint-Augustin] au début des années 90 mais nous y sommes revenus après», racontent-ils. ?Sans leur aide et celle de l’équipe de bénévoles, l’équipe première masculine ne pourrait pas se permettre d’accueillir dans de bonnes conditions les spectateurs. Ils ont suivi les montées et les descentes du club, sans cesser de les supporter.

« Quand les JSA sont devenus JSA Bordeaux Métropole et qu’ils ont changé de couleur de maillot, ça nous a quand même fait un petit quelque chose, dit Florence. Ce n’est pas dit qu’un jour, on ne revienne pas au jaune et noir. »• Laurie Bosdecher

 

Photo : Florence et Jean-Paul Harribey  © LB