A la carte des Grands-Hommes Imprimer
Jeudi, 02 Mars 2017 06:00

villatourny

Le quartier regorge d’adresses où bien manger. Petit florilège de restaurants, cafés et brasseries sélectionnés par notre rédaction 

 

 

La Villa Tourny, « the place to be »

10 ans que la Villa Tourny squatte les allées du même nom. Dès le matin, les habitants du quartier s’y rendent pour boire un café. A midi on y vient pour profiter de la formule à 12€ (plat du jour et verre de vin). L’après-midi les touristes restés flâner un peu tard place de la Comédie peuvent encore y manger une salade ou un sandwich, car le service est continu (avec une carte réduite). Le soir le gratin bordelais s’y retrouve pour trinquer. Ils sont nombreux à venir aux « Apéros de la Villa » les 1er et 3è jeudis du mois pour boire un verre au comptoir ou déguster des pintxos sur les banquettes. L’espace est cosy avec sa pierre apparente à l’intérieur et sa terrasse chauffée à l’extérieur. Ouvert en continu de 8h à 2h du matin tous les jours ! 

La Villa Tourny, 20 allées de Tourny

 

 

Harriet's, la cuisine sans gluten  

harriets

Depuis le mois de janvier et sa réouverture après un incendie, Harriet’s fait beau neuve avec une carte 100% sans gluten ! Ici pas de formules ou de plats du jour, mais des recettes venues du monde entier allant de 13 à 18€. Au rez-de-chaussée la cuisine ouverte permet de profiter des talents du chef. Mais on peut aussi déguster le « Yakitori de poulet » ou son « Power Bowl végétarien » à l’étage pour profiter de la vue imprenable sur le marché des Grands-Hommes. Dans son intérieur tout neuf ou sur sa terrasse chauffée, Harriet’s accueille ses clients le midi, du lundi au samedi et le soir du mercredi au samedi !

Harriet’s, 12 Place des Grands-Hommes

 

 L'Entrecôte, une réputation intacte  

entrecoteSLok

Chaque midi et chaque soir, sept jours sur sept, la même scène se répète.La file d’attente s’allonge devant l’Entrecôte. Ici, les réservations n’existent pas. La réputation de l’établissement qui propose, depuis plusieurs dizaines d’années, une formule unique    ne faiblit pas. Chaque assiette est composée d’un faux-filet paré finement coupé avec la fameuse sauce de l’établissement, de pommes allumettes et d’une salade de noix. Pour les desserts, il y a un peu plus de choix. Certains font de nombreux kilomètres pour venir s’offrir un repas dans le restaurant.   

L’Entrecôte, 4 cours du XXX-Juillet  

 

 

Le Chapon fini, institution gastronomique  

chaponfin

C’est l’un des plus vieux restaurants du quartier voire de la ville ! Construit en 1844 c’était alors le QG des artistes du théâtre Le Français. Puis Toulouse-Lautrec, Sacha Guitry ou encore Sarah Bernhard y ont déjeuné ou dîné au milieu du célèbre décor de rocaille imaginé par l’architecte bordelais Cyprien Alfred-Duprat en 1901. Toutefois il ne faut pas s’y tromper, le restaurant gastronomique qui figure encore aujourd’hui au guide Michelin propose une cuisine moderne, insufflée par le cuisiner Nicolas Nguyen Van Hai qui y officie depuis 2014. Le menu du midi à 35€ change tous les jeudis. A noter que depuis deux ans l’espace s’est enrichi d’un « Petit salon », qu’il est possible de privatiser. Ouvert midi et soir du mardi au samedi. 

Le Chapon Fin, 5 rue Montesquieu

 

Le Noailles, la plus parisienne des brasseries bordelaises 

noaillesQSok

Il y a ses miroirs, ses fresques murales, se banquettes moelleuses, ses garçons impeccables avec gilet noir et tablier blanc. La brasserie Le Noailles semble traverser le temps sans prendre une ride. Fondée en 1932 par Madame Homar, cette institution a été reprise par les frères Cuny à la fin des années 80. C’est l'un des rares endroits à Bordeaux où l'on mange du grenier médocain. On y vient aussi pour sa tête de veau Ravigote, sa sole meunière et ses profiteroles.

Le Noailles, 12 allées de Tourny 

 

 

Le Scopitone fait recette traditionnelle

scopitone

Au Scopitone on est attaché à la tradition ! La décoration est telle que Nicolas Tisaire, son propriétaire, l’a trouvée lorsqu’il en a fait l’acquisition en 1989. L’intérieur fait la part belle aux années 50 avec son carrelage en damier, ses banquettes en cuir rouge, son bar en formica et son mur de photos à la gloire des réalisateurs de l’époque. Côté cuisine aussi on mitonne des recettes très traditionnelles : ris de veau à la langoustine, pigeon rôti à l’ail ou lotte aux morilles sont autant de plats que la clientèle d’habitués aiment venir déguster. « Les clients commandent souvent sans regarder la carte, la même chose depuis 10 ans » explique Antoine Tisaire cuisinier et fils du propriétaire. Le menu entrée, plat, dessert à 16€ se déguste midi et soir, mais mieux vaut réserver ! 

Le Scopitone, 5 rue de la Vieille-Tour

 

 

Comptoir cuisine, le lieu où manger accoudé  

comptoircuisine

Finie la tristesse de manger face à une chaise vide ! Au Comptoir Cuisine si on déjeune seul, on peut toujours manger accoudé à l’immense comptoir ouvert sur les cuisines. Idéalement situé en face du Grand Théâtre, ce restaurant promeut une cuisine française et moderne. Les habitués viennent notamment le midi pour la formule « 3 en 1 » à 19,80€ : entrée, plat, dessert le tout servi dans la même assiette ! Le restaurant est également équipé d’une salle à l’étage avec vue sur la place de la Comédie. Ouvert tous les jours midi et soir. 

Comptoir Cuisine, 2 place de la Comédie

 

 

Chez Pompon, le QG des apéros du jeudi soir

 

pomponPTok

Aux beaux jours, des barrières Vauban sont nécessaires pour protéger la terrasse du cours de Verdun et éviter que les clients n’empiètent sur la chaussée. Rares sont les jeudis soirs où Chez Pompon ne fait pas le plein. Dans une ambiance décontractée, tous les Bordelais qui aiment sortir en fin de semaine y ont forcément passé une soirée. L’établissement a été récemment repris par Bertrand Machenaud (notre photo), papa du rugbyman Maxime Machenaud et déjà aux commandes de la brasserie de l’Imprimerie rue Fondaudège. Il est désormais possible de dîner ce soir-là mais aussi tous les autres soirs de la semaine. 

Chez Pompon, 4 cours de Verdun

Dossier réalisé par Clothilde Bru et Laurie Bosdecher