L’Asile, terre d’accueil d’entrepreneurs créatifs Imprimer
Jeudi, 02 Mars 2017 06:00

En franchissant la porte d’entrée du 26, rue Rolland, peut-être serez-vous accueillis par le chiot Marvel, un adorable et attachant Beagle qui ne cessera de chevaucher vos jambes. « C’est la mascotte du lieu ! », introduit Henry Gouysse, président de L’Asile.

 

 

Graphistes, illustrateurs, graffeurs, chefs de projets multimedia, photographes ou autres vidéastes se partagent les lieux.

« On a aussi un bijoutier, une couturière et une modiste plumassière qui conçoit des chapeaux en plume et aussi quelqu’un qui fait de la formation français/anglais », poursuit ce dernier.
À la base, L’Asile est né de l’initiative d’étudiants des Beaux-Arts qui cherchaient à se regrouper pour avoir un atelier de création. Ils ont donc loué ce lieu et, petit à petit, cela a intéressé des professionnels de plusieurs métiers, comme des graphistes, des photographes et cela s’est transformé en atelier et en espace de coworking. »

« Une fibre créative »
Au contraire de beaucoup d’espaces de coworking traditionnels qui ouvrent souvent leurs espaces en respectant des horaires de bureaux, L’Asile, réparti en 110 m2 sur deux niveaux, est ouvert 24h/24h, 7jours/7 : « Chaque membre a une clé et peut venir travailler ici quand il le souhaite pour 90€/mois », explique Henry Gouysse, graphiste, directeur artistique et photographe spécialisé dans le light painting.

« Être entouré de professionnels à L’Asile, c’est un bon moyen de se faire un premier réseau et cela permet parfois de recouper des projets, de s’échanger des clients. Et ici, tout le monde met à la main à la pâte ! On n’a pas de secrétaire ni femme de ménage, on participe tous à l’effort. » S’ils restent en moyenne entre six et huit mois, les entrepreneurs hébergés à L’Asile forment un « vrai collectif » et partagent tous « une fibre créative », poursuit le président de l’association, qui reçoit entre quatre et dix demandes de résidence par semaine.

Animer ses locaux
Plusieurs fois par an, l’association, qui vit sans subvention, organise diverses manifestations pour « faire entrer un peu d’argent », explique Henry Gouysse.

« On a déjà fait une soirée Halloween ayant ramené une centaine de personnes, une autre sur le Père Noël, etc. On a aussi déjà organisé un marché des créateurs dans nos espaces, que l’on vide à chaque fois pour l’occasion. Et puis on sert aussi de lieu d’expositions de peintures, de photos, de dessins... N’importe qui peut louer notre espace le temps d’un week-end pour une boutique éphémère et venir y présenter ses travaux. Avis aux intéressés... •

Emeline Marceau

 

Site en construction. Facebook : L'Asile Bordeaux 
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Photo : © EMELINE MARCEAU / BORDEAUX7