En piste avec : le ventriloque du cirque arlette gruss Imprimer
Jeudi, 27 Janvier 2011 20:18
Serge Massot baigne dans le monde du cirque depuis toujours. Mais le quadragénaire a vraiment découvert sa «voix» il y a six ans. «C’est un ami ventriloque et magicien qui m’a donné le déclic. Mais on ne le devient pas comme cela, il faut avoir un don», explique celui qui se produit dans des cabarets et théâtres le reste de l’année. Un don, qui s’exerce au quotidien via une bonne heure de travail de la voix et de la respiration et des cours de chant à côté. Ces facultés l’entraînent dans le tourbillon Gruss pour la première fois. «C’est toujours un challenge de trouver de nouvelles répliques à chaque représentation. Le compromis entre ne pas être ringard et proposer un numéro humoristique est intéressant. Et puis cela n’a pas l’air, mais la performance s’avère très physique», continue le ventriloque, qui revendique la non-vulgarité durant ses dix minutes de show. Il compte aussi sur les réactions des enfants dans le public, car ce sont eux «les plus critiques et les plus demandeurs». Pour ce faire, Serge Massot peut se reposer également sur son partenaire : Charly, mi-animal, mi-enfant, mi-extraterrestre. Et l’objet qu’il a dessiné lui-même bénéficie d’un traitement tout particulier : avant son entrée en scène, l’artiste bichonne sa poupée et veille à la protéger de l’humidité dans son coffre. «Une marionnette c’est toujours très personnel, on ne peut pas la prêter».
«Qui aura le dernier mot ?» en première partie du spectacle «Poussières d’étoiles» ce soir à 20h30 et jusqu’au 13 février.  •