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Université Bordeaux Montaigne : « Nous ne sommes pas marginalisés » PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 13 Mars 2014 12:50

Un nouveau nom, un nouveau logo mais une philosophie inchangée, celle d’un établissement d’enseignement supérieur « humaniste.»

 

Hier, l’ex-université Bordeaux 3, qui accueille 15 000 étudiants et dispense des enseignements dans le domaine des lettres, des arts, des langues et des sciences humaines et sociales, est officiellement devenue l’université Bordeaux Montaigne. L’événement pourrait paraître relativement anodin s’il ne s’inscrivait pas dans le contexte d’un vaste remodelage du paysage estudiantin dans l’agglomération. Car si Bordeaux Montaigne abandonne son « 3 », c’est que celui-ci n’a plus lieu d’être depuis le 1er janvier dernier. à cette date, les ex-universités Bordeaux 1, 2 et IV ont fusionné au sein d’une seule et même entité, sobrement baptisée « université de Bordeaux.» Désormais, il ne reste donc plus que deux établissements distincts.



Un « établissement autonome »


Si l’université Bordeaux Montaigne a choisi de faire bande à part, c’est que ses responsables craignaient que la fusion ne soit en fait une absorption pure et simple, se traduisant par une dilution de l’identité de l’établissement au sein du nouveau regroupement.
Dès 2007, la création d’un PRES (Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur) de Bordeaux préfigurait le projet de fusion des quatre facs de la ville. à l’origine, Bordeaux 3 était partie prenante mais les réticences initiales se sont progressivement muées en une véritable opposition, portée par l’ex-président, Patrice Brun, et par l’actuel, Jean-Paul Jourdan. En avril 2013, lors d’un référendum, les personnels se sont prononcés massivement (86%) contre cette fusion et pour « une forme de regroupement, une coopération entre les universités », raconte Jean-Paul Jourdan. « Considérer que la réponse à la visibilité internationale d’un site se trouve uniquement dans la fusion au sein d’un gros établissement est un point de vue réducteur, poursuit le président. Nous ne sommes pas marginalisés, nous sommes ce que nous sommes et nous ne boudons pas. Nous restons un établissement autonome, plein et entier.» Une indépendance qui, selon le Jean-Paul Jourdan, n’exclut pas « de vivre dans la meilleure harmonie possible avec l’université de Bordeaux », notamment via la signature annoncée de conventions entre les deux établissements. Quant à un éventuel rabibochage des facs dans le futur, le président se veut catégorique : « tant que l’équipe politique qui dirige l’université Bordeaux Montaigne est celle-là, il n’est pas question de fusion.» •

 

Photo : Jean-Paul Jourdan, le président de l’université Bordeaux Montaigne © OSF

 

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