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Hébergement d'urgence : 119 places en moins en Gironde PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 03 Avril 2014 07:00

 

Pour les associations de défense des populations les plus précaires, la réduction du dispositif d’urgence hivernale, annoncé hier soir par la préfecture de la Gironde, n’est pas une surprise.

 

Lundi dernier, une quinzaine d’entre elles avaient, de façon préventive, organisé un rassemblement à Bordeaux pour alerter les pouvoirs publics au sujet du risque de voir de nombreuses familles à la rue dès la fin de ce plan hivernal et celle, concomitante, de la trêve des expulsions locatives.
Malgré cette mise en garde, la préfecture a donc confirmé hier que 119 places seront fermées dès lundi au gymnase de Palmer, à Cenon, sur le site Bourran, à Mérignac, ainsi qu’à Libourne et Coutras. « L’effort de l’État pour l’accueil et l’hébergement des personnes vulnérables a atteint un niveau sans précédent cet hiver avec plus de 1000 places mobilisables, soit 300 de plus qu’il y a deux ans, rappelle-t-elle. (...) A aucun moment le dispositif n’a été saturé cet hiver ; les tableaux d’occupation des structures permanentes et hivernales, rendus chaque jour, le confirment. Hier (mardi, ndlr), sur les 1035 places ouvertes, 147 sont restées non occupées.»



« Une gestion sans perspective »

Lundi, la Fondation l’Abbé Pierre participait au rassemblement bordelais. Son directeur régional, Pascal Paoli, ne conteste pas les chiffres de la préfecture mais réclame un traitement en profondeur du problème : « au delà de la disparition de ces places, c’est la continuité de l’hébergement qui n’est pas assurée, déplore-t-il. Après avoir obtenu un répit, que vont devenir ces personnes ? Nous ne voulons pas d’un traitement uniquement saisonnier de cette question. Bien sûr qu’un effort est fait et nous le reconnaissons. Mais par défaut de moyens, c’est une gestion sans perspective. Nous voudrions une visibilité dans le temps qui nous permette de réaliser un travail en vue de la réinsertion des familles en difficulté. La crise a accéléré la paupérisation. Il faut une réflexion globale avec les associations, les collectivités et l’état.» •

OSF

 

 

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