Lourdement battu dans la course à la mairie de Bordeaux, éjecté de la présidence de la CUB qu’il dirigeait depuis 2008 après la défaite de la gauche dans de nombreuses communes, Vincent Feltesse apprend « à être dans la peau d’un opposant ».

Mais cela ne l’empêche pas de donner son avis sur la marche de la CUB dans les mois et les années qui viennent. 
Il reconnaît avec le recul, avoir un peu 
« bousculé les maires » de l’agglo durant son mandat mais selon lui, c’est ce qui a permis de faire avancer les dossiers. Car le président sortant qui va animer sa dernière séance vendredi, pronostique pour l’avenir une 
« gestion molle ». Selon lui, le plan de charges est assuré à la CUB jusqu’en 2018 puisque de nombreux gros chantiers comme les extensions du tram, la grande salle de spectacle ou le pont Jean-Jacques-Bosc sont déjà sur les rails. « Cela va donner un dynamisme apparent pendant quelques années même si on ne fait rien. Mais il faut surtout se poser la question du coup d’après. » 

L’économie, nouvel horizon 
Pour Vincent Feltesse le « nouvel horizon de la CUB, c’est la question de l’économie ». Et le président sortant de la CUB espère que le futur président Alain Juppé saura « maintenir le rapport de force avec les grands groupes privés ». Allusion notamment à Keolis dont le contrat de délégation de service public pour l’exploitation du tram arrive à échéance, l’année prochaine. • SLA

Photo archives Bordeaux7