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Un petit air d’Amsterdam PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 29 Avril 2014 07:04

Vous en avez forcément déjà croisé dans les rues de Bordeaux. Ils sont encore peu nombreux, mais ils se remarquent : les triporteurs sont en train de se faire une place dans le parc des véhicules urbains.

 

Quiconque a déjà voyagé aux Pays-Bas sait qu’ils n’ont rien de très nouveau. Biporteurs ou triporteurs, les vélos « cargos » répondent aux besoins des familles et de tous ceux qui se déplacent chargés mais ne se résignent pas pour autant à circuler en voiture. Là-bas, on croise une diversité d’attelages étonnante : caisse devant ou derrière, deux roues ou trois roues, assistance électrique ou pas, tandems, etc. Chaque problématique personnelle de déplacement semble avoir sa solution. 



Des vélos pour tous les usages


A Bordeaux, on est encore loin de cette diversité. Mais l’engouement de la ville et de ses habitants pour le vélo s’est traduit ces dernières années par l’ouverture de nombreuses boutiques indépendantes spécialisées destinées aux cyclistes (vente, réparation, accessoires) qui proposent des gammes de plus en plus larges de produits : vélos stylés à l’américaine, vélos "vintage", vélos de ville dit "hollandais", vélos électriques, vélos pliants... et désormais des « cargo bikes ».


Ils peuvent avoir deux (moins encombrant) ou trois (plus stable) roues, bénéficier d’une assistance électrique ou non, ils répondent en général à deux types d’usage : professionnel, pour des commerces qui ont besoin d’effectuer des livraisons en ville ou pour des artisans qui en ont assez d’être englués dans les bouchons et de ne pas pouvoir se garer; ou familial, pour des parents qui ont besoin de transporter un ou plusieurs enfants pour leurs déplacements urbains de la vie quotidienne. Caisse à outil ou têtes blondes, les triporteurs peuvent en général transporter une centaine de kilos. Mais leur équipement (banquette, capote...) varie en fonction de l’usage.


Maniable, fun... mais cher


Une fois le coup de main pris (les sensations de conduite "à plat" sur un triporteur sont très différentes de celles d’un vélo), la facilité d’usage impressionne. La maniabilité dépend des modèles : les caisses en bois sont plus lourdes, et pour la plupart des modèles c’est toute la caisse (et son contenu) qui doit pivoter avec le guidon. Une assistance électrique est alors la bienvenue pour les faux-plats bordelais. 
Mais elle vient alourdir encore plus un budget qui est tout sauf négligeable : comptez facilement 1 000 à 1 500€ pour un triporteur de base à caisse en bois, pas loin du double pour un modèle avec batterie sous le porte-bagage. Certaines boutiques vendent aussi des modèles tout en métal et plastique, légers (32 kg) et maniables, fabriqués en France près de Nantes, mais il faut débourser 2 500€ (modèle non électrique). Bref, un "cargo bike" coûte cher mais nettement moins que l’achat et l’entretien d’une deuxième voiture, diront les convaincus. En beaucoup plus fun !•


Sophie Lemaire

Photo : D’usage professionnel ou familial, les triporteurs sont de plus en plus nombreux en ville © RE

Où en essayer ?
En centre-ville de Bordeaux, plusieurs boutiques vendent des triporteurs : Cyvéa (cours du chapeau rouge, marques Nihola, Bakfiets et Christiania Bikes), Westside (Hangar des quais, marques Nihola et Kangaroo) ou Holland Bikes (rue de Tauzia, marques Bakfiets et Babboe).

Coup de pouce financier 
La CUB a mis en place un système d’aide financière à l’achat de vélos électriques, pliants mais aussi, depuis peu, de triporteurs. Pour ces derniers, l’aide peut atteindre 450 à 600€ (sous condition de ressources).

 

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