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Les canelés plutôt deux fois qu'une PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 14 Mai 2014 07:00

 

Cannele illustration baillardran-2

Avec deux « championnats du monde » autoproclamés en moins de 10 jours, le canelé bordelais est à l’honneur ce mois-ci. Le week-end prochain, la deuxième édition du Canel’Trophy ouvrira le bal avant, le 26 mai, le troisième rendez-vous du Cannelénium. Dans les deux cas, un titre de champion du monde sera décerné à celui qui réalisera la meilleure pâtisserie.

Une guerre des canelés ?
Le concept de ces deux coupes du monde est similaire : la compétition est ouverte aux amateurs et aux professionnels, les premiers s’attaquant au canelé traditionnel, donc sucré, alors que les seconds doivent eux se distinguer par leur créativité.
Cette gémellité entre les deux concours s’explique facilement. Chacun des deux a en effet été créé par le chef bordelais Bruno Oliver. En 2012, alors qu’il animait une chronique culinaire sur la radio locale France Bleu Gironde, il propose l’idée de ce concours. La station adhère et la première édition du Cannelénium est organisée. Mais les choses se gâtent rapidement... « Il y avait la promesse de faire ça conjointement et finalement, ils ont préféré le faire seul, regrette Bruno Oliver. L’idée, c’est moi qui l’ai apportée et mes amis m’ont dit de ne pas laisser tomber, de continuer.» Ainsi naissait, l’an dernier, le Canel’Trophy. « C’est vrai que c’est une idée originale de Bruno Oliver, admet Véronique Sapet, directrice des programmes de France Bleu Gironde. Les uns et autres, nous ne sommes pas dépositaires d’un concept donc chacun peut faire son championnat du monde de canelés, ça ne pose aucun problème. Il n’y a pas de guerre des canelés. La ville, la région bordelaise voire le département sont bien assez grands pour pouvoir faire entrer un, deux, trois voire quatre ou cinq championnats de canelés. Il n’y a à mon sens aucune concurrence.» Quelle différence existe-t-il aujourd’hui entre les deux concours ? Selon le chef, le Canel’Trophy garde « un côté bon enfant, à l’origine, c’était pour rigoler.» Véronique Sapet, elle, reconnaît « avoir tout fait pour que ce soit un vrai championnat du monde, le plus professionnel possible.»

« Une pâtisserie de haut vol »
Samedi et dimanche, le Canel’Trophy se déroulera donc à Talence, dans le cadre du Mai Talençais, à la salle François Mauriac du jardin Peixotto. Après le concours réservé aux enfants le samedi, les amateurs et les professionnels entreront en lice le lendemain. Pour ces derniers, un thème est imposé : le « canelé olé », avec une saveur espagnole. Le lundi 26 mai, le Cannelénium se déroulera lui dans le cadre de la Foire Internationale de Bordeaux, de 9h à 13h. Chez les professionnels, il s’agira de réaliser un canelé salé et pour l’occasion, un chef suédois fera même le déplacement depuis Stockholm !
Dans les deux cas, les grands vainqueurs seront sans doute les spectateurs, conviés au concours et qui pourront goûter quelques-unes des préparations. « La caractéristique principale d’un canelé, c’est sa forme, affirme Bruno Oliver avec gourmandise. Ensuite, c’est l’opposition des textures : croustillant à l’extérieur, fondant à l’intérieur. Un canelé, c’est quand même très pointu, c’est une pâtisserie de haut vol.» Sur ce point, au moins, tout le monde est d’accord. •

OSF

 

 

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