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Et maintenant, Darwin passe à table PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 27 Mai 2014 07:00

De plus en plus connu des Bordelais grâce aux nombreux événements qu’il organise ou héberge, le projet Darwin compte attirer encore davantage de monde sur la rive droite avec l’ouverture imminente d’un restaurant et d’une supérette bio - ou plus exactement d’un « bistrot-réfectoire » et d’une « épicerie-drugstore », comme on les désigne au sein de la caserne Niel.

Le premier est désormais fin prêt et n’attend plus que les dernières autorisations requises pour accueillir la clientèle. La supérette devrait quant à elle ouvrir courant juin. 
Dix-sept salariés au total ont été embauchés dans ce Magasin Général, fruit d’une association entre le groupe Évolution de Philippe Barre et le restaurateur arcachonnais Olivier Arnoux. Un recrutement où rien n’a été laissé au hasard.



Retour au bercail bordelais


Descendu de Paris où il officiait depuis cinq ans chez les frères Costes après avoir voyagé dans le monde entier, le chef Thomas Coureaud retrouve avec bonheur sa ville de naissance où il aspire à « une meilleure qualité de vie et une cuisine plus rock’n roll » que dans les restaurants gastronomiques qu’il a longtemps fréquentés. 
Le menu s’annonce pourtant léché avec, par exemple, des asperges sauvages à la sauce « darwinesque » (mi-gribiche, mi-périgourdine), un quasi de veau cuit 24h et ses grenailles fumées au condiment citron ou un biscuit rose punché au café et recouvert d’éclats de nougatine. Les gourmets devraient avoir de quoi se mettre sous la dent ; les écolos également, vue l’ambition du lieu de se concentrer sur des produits bio et locaux – même si la présence de mangue et de fruit de la passion sur la carte laisse penser que ce dernier point relève un peu du vœu pieux. 
Pour diriger la salle, c’est là encore un professionnel au CV étoffé qui a été retenu, Fred Ballion, également descendu de Paris pour revenir sur ses terres d’origine, quitte à y perdre la moitié de son salaire mais aussi la contrainte de prendre une voiture pour aller travailler en costume-cravate. 
Ce sont donc des salariés enthousiastes qui prennent leurs marques ces jours-ci lors du repas de rodage réunissant tantôt une délégation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, tantôt des « Darwiniens » ravis de jouer les cobayes.



Un drugstore pour les branchés


Côté décor, on reconnaît bien la patte de Darwin, avec le mobilier élaboré par l’un de ses nouveaux locataires, l’agence Bureau Baroque, tout en métal et bois de récup’, en harmonie avec les lampes de brocante et le sol en béton ciré. 
Près du comptoir trône une grosse machine rutilante : elle sert à torréfier le café sélectionné par Arthur Audibert - encore un trentenaire bordelais revenu de la capitale pour monter son entreprise de torréfaction, l’Alchimiste, lui aussi dans les starting-blocks pour débuter son activité et embaumer tout le quartier depuis sa cheminée sur le toit. 
À suivre également, l’apparition d’un coin drugstore avec une cave à vin, de la papeterie, du matériel de dessin et graffiti, des skateboards customisés… Bref, une jolie vitrine pour l’esprit Darwin, mélange de street culture, de conscience écologique et de sens du business. La recette du succès ? • 


Anne Chaput

Photo : Le restaurant servira aussi gracieusement de réfectoire aux Darwiniens équipés de leur propre popotte © Anne Chaput

 

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