C’est un endroit que bien des parents ont cherché sans jamais vraiment le trouver. Le centre papillon a ouvert lundi, dans le quartier Saint-Augustin. Ce centre unique en son genre veut offrir une réponse globale aux questions que se posent les parents de jeunes enfants

Conçu par des professionnels de la petite enfance et de la santé, ce centre se conçoit d’abord comme un endroit où se ressourcer. « C’est un lieu, de rencontres, d’échanges mais aussi de conseils pour répondre aux attentes de toutes les familles » explique Corinne Métral, la directrice. Il est destiné aux enfants jusqu’à 9 ans, aux parents mais aussi aux grands-parents pour « favoriser la transmission intergénérationnelle.» Un accompagnement spécifique est aussi proposé aux parents handicapés pour les soutenir dans leur quotidien en prenant en considération les difficultés liées à leur handicap.

Conseils et écoute
Le centre sera ouvert en continu et il sera possible de venir simplement y boire un café et échanger quelques mots. On pourra aussi venir chercher un peu d’aide. « Par exemple, si des parents viennent parce que leur enfant a un problème d’alimentation, on pourra reprendre les choses avec eux, les conseiller.» Mais le centre proposera aussi des séances individuelles avec des professionnels de santé. Ostéopathes, pédiatres, psychomotriciennes, sage-femme, orthophoniste seront notamment présents sur des plages horaires réservées ou sur rendez-vous.
Le centre proposera aussi des ateliers de formation. Les parents pourront ainsi apprendre à masser leur bébé ou à le porter en écharpe. Le centre Papillon est soutenu financièrement par la mairie de Bordeaux et la caisse d’allocations familiales mais ces fonds ne lui permettent pas de financer toutes ses activités. Les parents qui souhaitent bénéficer de ses conseils et activités sont donc invités à adhérer à l’association et à verser une cotisation. « Ensuite, nous demanderons une participation financière pour chaque atelier ou rendez-vous. Mais notre ambition est bien de soutenir les familles, qu’elles payent le moins possible. Les tarifs ne seront donc pas trop élevés » souligne Corinne Métral.•

www.centre-papillon.fr

Stéphanie Lacaze

Photo : ©OSF