Nouvelle étape dans l'immense chantier de modernisation de la gare Saint-Jean. Le Président du Conseil Régional d'Aquitaine Alain Rousset et le directeur régional de la SNCF Alain Le Vern, ont posé la première pierre du futur centre de maintenance Ter Aquitaine.
La construction d'un atelier de maintenance modernisé de 2000m2, situé le long des rails au sud de la gare Saint-Jean, fait suite à l'acquisition par la région de 46 nouvelles rames Régiolis et Régio2N. Il comprendra deux voies de 81 m, dont les passerelles d'accès permettront d'intevenir sur les équipements techniques des rames, un centre de pilotage et une aire de nettoyage des rames. L'ancien bâtiment de maintenance sera lquant à lui adapté afin qu'il puisse aussi accueillir les nouvelles rames. L'ensemble des travaux, dont le montant estimé à 25 millions d'euros est entièrement supporté par la région, doit être terminé début 2016.
Meilleure disponibilité des rames Ce projet ambitieux a notamment pour objectif d'améliorer la disponibilité des rames de TER Aquitaine. Aujourd'hui, le temps d'intervention pour une réparation ou une maintenance empêche l'utilisation des rames pendant un temps bien trop long. Avec ce nouveau centre, leur utilisation devrait atteindre respectivement 96% et 95% pour Régio2N et Régiolis, et sera particulièrement forte sur les 46 nouvelles rames qui circuleront sur Bordeaux-Arcachion et Bordeaux-Agen, promet la SNCF. Mais l'opération a également un intérêt financier puisque le rapatriement de Limoges à Bordeaux de l'entretien des TER doit permettre des économies d'acheminement.
Un effort fait sur l'environnement et le social L'investissement réalisé se veut aussi respectueux de l'environnement. Les nouvelles rames Régio2N et Régiolis sont, par exemple, moins gourmandes en énergie que leurs "prédecesseurs" BGC et TER2N, de -20% à -25% par place assise. Plusieurs dispositifs sont prévus pour employer au mieux les ressources disponibles. Les eaux pluviales seront stockées et réutilisées pour laver les rames, les eaux de détagages seront préalablement traitées par une entreprise spécialisée et les eaux industrielles provenant de l'aire de lavage de fosses seront deshuilées. La SNCF promet d'imposer une ligne de conduite respectueuse de l'environnement aux maîtres d'oeuvre. Enfin, le projet comporte aussi une dimension sociale ; 2% du montant global de la main d'oeuvre sera consacré à des actions d'insertion professionnelle. Un projet d'une telle envergure devrait également permettre une pérénnisation des emplois des cheminots bordelais à long terme, affirment Région et SNCF.
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