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« Démocratiser l’acte de crusher » PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 25 Juin 2014 06:00

Qu’on se le dise, à l’ère du tout internet, les réseaux sociaux ne sont pas le seul moyen de faire des rencontres.

 

S’il reste toujours la vieille méthode consistant à discuter en face à face avec une personne bien réelle, deux Bordelais proposent depuis quelques mois une alternative originale à tous ceux qui ont du mal à franchir le pas de la socialisation avec ce mystérieux et intimidant individu qu’est autrui. Pour tous ceux là, et les autres, il est désormais possible de "crusher".



« On joue sur la curiosité »

Le Crush, un terme anglais que l’on peut traduire par « craquer pour quelqu’un », est en fait un sticker que les plus timides, ou ceux qui privilégient les approches mystérieuses, peuvent utiliser pour lier connaissance avec une personne qu’ils n’osent pas aborder directement.

Explications : sur le Crush, qui se présente sous la forme d’un autocollant à peine plus petit qu’une carte de crédit, figure un code, qu’il faut découvrir en grattant, à la manière d’un jeu de hasard. Grâce à ce code, l’acheteur du crush dispose d’un accès au site internet www.lecrush.com. Sur la page privée à laquelle il accède, il laisse un message, privé lui-aussi, uniquement destiné à la personne avec laquelle il souhaite entrer en contact.
La suite se passe dans la vie réelle. L’objectif est de faire parvenir à la personne le sticker, qui dispose d’une partie adhésive : on peut le coller sur le vélo de la cible, sa veste, la porte de son appartement, son sac à dos, sur la vitre de sa voiture... Tout endroit où la personne ne pourra pas le rater ! En découvrant ce mystérieux autocollant, la personne verra alors qu’elle dispose aussi d’un code à gratter. Celui-ci donne un accès à la fameuse page privée où le message laissé par l’acheteur du Crush attend fébrilement d’être lu... « C’est mon associé, Pascal Lescloupé, qui a eu l’idée en voyant les difficultés qu’avait sa fille à aborder un garçon dont elle était amoureuse, sourit Alexandre Triplon, le directeur du Crush, société installée à Lormont et créée en octobre dernier. C’est vraiment un moyen de communication à part entière qui permet à une personne ou une entreprise d’adresser un message anonyme. On joue sur la curiosité, le côté mystérieux. Celui qui se fait "crusher" a envie de savoir qui lui a laissé un message.»

Sur la page privée ouverte sur la plateforme, les deux protagonistes ont ensuite 24 heures pour faire 
connaissance. S’ils veulent aller au-delà, ils peuvent échanger leurs numéros ou leur Facebook.

Le concept s’adresse aux particuliers mais aussi aux entreprises, qui peuvent l’utiliser à des fins publicitaires. La Ville de Bordeaux a ainsi offert, dans le cadre du lancement de son vélo, le Pibal, son premier contrat publicitaire à l’entreprise Le Crush. D’autres, comme la Fnac, le Megarama ou l’UGC, se montrent également intéressés. « Notre objectif, c’est de démocratiser l’acte de "crusher", reprend le directeur. Le but, c’est que les gens n’aient pas honte de "crusher" ou de se faire "crusher", que ça entre dans le quotidien.» •

OSF

Photo : Bientôt la mode du « Crush » ? © DR

 

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