Darwin continue d’évoluer ! Dans le cadre de sa politique « zéro déchets », l’écosystème de la caserne Niel a mis en place le 20 juin la Recyclerie.

Ce centre de tri a été développé en partenariat avec Elise Atlantique, entreprise spécialisée dans le recyclage des papiers de bureau, pour permettre une meilleure gestion du contenu des poubelles. Collectés dans les différents locaux des entreprises et associations installées sur le site, les déchets seront par la suite triés en 15 catégories par les employés d’Elise avant d’être envoyés dans des filières spécialisées dans leur recyclage.

Une collaboration naturelle

Papiers, plastiques, métaux ou encore équipements électroniques, rien n’échappe à la Recyclerie… ou presque. Jean-Marc Gancille, Directeur du développement durable chez Evo- lution, sait que « tous les déchets ne peuvent pas être recyclés.» Mais son objectif est avant tout d’améliorer le traitement de ceux qui peuvent l’être en mettant en place un dispositif efficace. Voulant « ré-enchanter le tri sélectif », Jean-Marc Gancille a ainsi fait appel aux services d’Elise Atlantique. « On se connaissait déjà avant le projet », nous confie son président, Frédéric Petit, pour qui le rapprochement avec Darwin s’est fait « naturellement.» Il est vrai que l’écosystème et l’entreprise, à l’image de leurs porte-paroles respectifs, semblent sur la même longueur d’onde. La Recyclerie apporte ainsi une solution au souci écologique du site de la rive droite en optimisant la prise en charge de ses déchets.

Recyclage et surcyclage

Mais le vrai plus de cette entreprise, c’est sa capacité à trouver des filières innovantes. Par exemple, au lieu d’être incinéré par la CUB, le tout-venant est envoyé à une entreprise qui le transforme en Combustible Solide de Récupération (CSR), servant à l’alimentation des chaufferies. Quant au textile, l’entreprise locale AMOS, spécialisée dans le « upcycling » (surcyclage en français), confectionnera une collection unique de vêtements à partir des pièces de tissus récoltées par le centre de tri. Toutefois, Elise n’est pas « en concurrence avec la CUB », prévient Frédéric Petit, qui voit plutôt son action comme « le moyen de sensibiliser les gens.» Il précise également que l’entreprise emploie en majorité des personnes en situation de handicap ou en difficulté d’insertion. Au delà du projet de développement durable, la collaboration entre Elise et Darwin prend donc aussi une dimension sociale.

Maxime Gravier

Photo : © MG