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14 juillet à Bordeaux #2 : Des champs de bataille au défilé PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 08 Juillet 2014 06:00

Toute la semaine, Direct Matin Bordeaux7 s’intéresse aux préparatifs des cérémonies du 14 juillet à Bordeaux. Lundi prochain, les forces armées défileront aux Quinconces pour célébrer la Fête nationale. S’il n’a pas l’ampleur du défilé parisien, le rendez-vous bordelais est un moment important pour tous ses participants, et ceux-ci préparent activement le jour J. Rencontres. 

 

Pour les militaires habitués aux opérations périlleuses, la participation au défilé du 14 juillet est une appréciable parenthèse dans un quotidien pas toujours rose. Le caporal-chef Rodolf D.* fait partie de ces hommes appelés à intervenir sur les différents points chaud sur lesquels l’armée française est engagée.
Après avoir rejoint l’armée en 2007, il a suivi une formation générale au sein du 8e Régiment de parachutistes d’infanterie maritime (RPIMA), à l’issue de laquelle il a été affecté à la section des tireurs d’élite. Depuis, il a pris part à de nombreuses missions, en Afghanistan ou au Gabon par exemple. « C’était des missions de combat, répond-il de manière lapidaire à une question sur son rôle dans les actions auxquelles il a participé. L’Afghanistan était un théâtre d’opération très complet et on a eu plusieurs fois l’occasion de rencontrer des missions concrètes...» C’est assez vague et nous n’en saurons pas plus.



A l’ENSOA pour monter en grade

Lundi prochain, malgré ses sept années de carrière, Rodolf D. participera à son premier défilé du 14 juillet, sur la place des Quinconces : « c’est une grande fierté pour moi. Chaque année, des compagnies sont sélectionnées pour pouvoir défiler le 14 juillet donc tout le monde n’y participe pas. Le fait de défiler, c’est vraiment un honneur pour chaque militaire.»

Dans le cortège, le tireur d’élite sera aux côtés de ses camarades de l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA). Car depuis le 6 avril, le caporal-chef est retourné sur les bancs de l’école.
Mais cet établissement-là, situé à Saint-Maixent-l’Ecole, dans les Deux-Sèvres, n’est pas une école comme les autres. Elle dispense tout un ensemble de formations militaires, dont celle à laquelle participe Rodolf D. : « dans le cadre de la formation générale initiale, c’est à dire la première formation de sous-officier, les deux tiers de notre promotion sont des élèves de recrutement semi-direct, comme Rodolf D., explique le commandant Sébastien E., responsable de la communication au sein de l’ENSOA. Ils ont cinq à six années de carrière dans l’armée, donc ils sont militaires du rang. Ils sont sélectionnés sur dossier et ils viennent ici effectuer une formation de quatre mois pour accéder au galon de Sergent. Les autres sont des élèves de recrutement direct. Eux arrivent du secteur civil, avec au minimum un bac en poche, pour une formation de huit mois.»

Le 24 juillet prochain, au terme de sa formation, l’élève sous-officier montera donc en grade. « Dans l’école, on nous apprend à être de futurs chefs au sein de l’armée, résume-t-il. On nous prépare aux réactions à avoir dans des situations extrêmes, que ce soit sous le feu ou même dans la vie de tous les jours.» Pour Rodolf D., qui explique être entré à l’armée « par vocation », c’est presque une nouvelle carrière qui débutera alors. •


Olivier Saint-Faustin

Photo : L’élève sous-officier Rodolf D. © ENSOA / Bureau communication
*Pour des raisons de sécurité, nous ne donnons pas les noms de ces militaires.

 

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