Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Météo de Bordeaux

Newsletter

Retrouvez-nous sur :

Facebook
Twitter
Flux RSS

14 juillet à Bordeaux #5: des Marins dans le cortège PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 10 Juillet 2014 22:46

 

Eridan-web

 

Toute la semaine, Direct Matin Bordeaux7 s’intéresse aux préparatifs des cérémonies du 14 juillet à Bordeaux. Lundi prochain, les forces armées défileront aux Quinconces pour célébrer la Fête nationale. S’il n’a pas l’ampleur du défilé parisien, le rendez-vous bordelais est un moment important pour tous ses participants, et ceux-ci préparent activement le jour J. Rencontres.

 

 

Pour les marins de l’Eridan, qui est amarré depuis hier soir au ponton d’honneur de Bordeaux, les missions de représentation comme celle prévue jusqu’à mardi dans la capitale girondine font partie des bons moments de l’année. Lundi, lors de la cérémonie du 14 juillet organisée sur la place des Quinconces, 23 des 48 matelots engagés sur ce chasseur de mines vont participer au défilé. Pour le second maître Jérémy Cendrier, ce sera une première : « c’est une fierté, affirme-t-il. Sur le défilé, nous représenterons le bateau et comme nous serons les seuls marins, nous représenterons aussi la Marine Nationale. C’est quand même important.»



« Il faut de la solidarité »


Pour Jérémy Cendrier, dont le grand-père servait dans la Marine, l’appel des océans et la perspective d’une vie de marin dans l’armée est un « virus qui s’est transmis de génération en génération.» Le jeune homme s’est engagé en 2005 comme simple matelot. Depuis, ses responsabilités se sont accrues et aujourd’hui, il occupe le poste de mécanicien d’armement : « je suis le seul à ce poste à bord, poursuit-il. En tant que chef du secteur artillerie, je m’occupe et j’entretiens toutes les armes : des fusils d’assaut, des mitrailleuses et un canon. La dernière fois que certaines ont été utilisées, c’était lors d’une mission de lutte anti-piraterie sur le bassin somalien. Nous avions effectué un tir d’intimidation. »
Sur ce navire d’une taille moyenne, 51 mètres sur six, où les hommes passent plusieurs jours coupés du monde, la notion de camaraderie est essentielle : « ici, tout est petit, étroit. On travaille tous les uns avec les autres donc il faut de la solidarité. Au final, l’ambiance est très familiale.»



Deux missions essentielles


L’Eridan est l’un des onze chasseurs de mines tripartites que compte la Marine française. Conçu conjointement par la France, la Belgique et les Pays-Bas, d’où le « Tripartite », il assume deux fonctions essentielles : « nos missions se déroulent essentiellement sur la frange côtière, sur la Mer du Nord et la Manche, explique le Lieutenant Commandant Mickaël Ulvoa, le capitaine du navire. Nous assurons d’abord une surveillance des mines aux abords des ports d’intérêts vitaux, comme Le Havre, Bordeaux, Saint-Nazaire ou Dunkerque. Puis, lors d’actions d’état en mer, nous pouvons aider à repérer un chalutier qui a coulé par exemple.»


Pour accomplir ces missions, l’Eridan dispose d’un matériel bien spécifique : d’abord un puissant sonar qui permet de localiser les mines et autres épaves. Une fois la cible repérée, deux moyens permettent de s’en approcher afin de décider de la conduite à adopter : soit l’un des sept plongeurs-démineurs embarqués sur le navire se rend directement sur place, soit c’est le « poisson auto propulsé », un petit sous-marin radiocommandé et équipé d’une caméra qui permet de repérer la configuration des fonds, qui s’en occupe. « Parfois, nous pouvons récupérer 10 à 12 mines en une année, souvent des vestiges de la Seconde Guerre Mondiale », conclut le second-maître Cendrier. • OSF

 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.