Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Météo de Bordeaux

Newsletter

Retrouvez-nous sur :

Facebook
Twitter
Flux RSS

La rentrée impose son rythme PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 01 Septembre 2014 06:00

Cette fois, personne n’y échappera. Dès demain, la réforme des rythmes scolaires sera appliquée dans la totalité des écoles publiques de France.

 

Initialement, le gouvernement avait prévu que cette mesure, qui vise « à mieux répartir le temps d’enseignement sur la semaine » en portant à 4,5 le nombre de jours de classe par semaine, entre en vigueur dès la rentrée 2013. Mais la lourdeur de son application et son coût, dénoncé par certaines municipalités, avaient poussé François Hollande à l’étaler sur deux ans, accordant ainsi aux villes qui le souhaitaient, très largement majoritaires, une année supplémentaire pour se préparer.

La principale nouveauté de cette réforme réside dans l’ajout d’une matinée de classe, le plus souvent le mercredi, dont le but était à l’origine de mieux étaler la durée d’enseignement hebdomadaire afin que les journées soient moins longues et moins fatigantes pour les élèves. Parallèlement, la réforme prévoit que chaque école puisse proposer à ses élèves des Temps d’Activités Périscolaires (TAP), pendant lesquels les enfants ne sont pas pris en charge par les enseignants mais par des animateurs embauchés par les communes.
Dans ce cadre global, la loi laisse ensuite à chaque commune la possibilité d’organiser comme elle le souhaite le fonctionnement et les horaires de ses écoles et des TAP. 
Dans la Cub, la moitié des 28 villes avait choisi d’appliquer les nouveaux rythmes dès la rentrée 2013 (Ambarès, Ambès, Artigues, Bassens, Carbon-Blanc, Bruges, Eysines, Cenon, Le Haillan, Floirac, Lormont, Parempuyres, Saint-Médard et Le Taillan). Les 14 restantes, qui bénéficient du retour d’expérience de leurs voisines, leur emboîteront le pas dès demain.

D’une commune à l’autre, le dispositif varie. Certaines villes ont ainsi choisi de proposer aux élèves des TAP tous les jours en faisant terminer la classe plus tôt, d’autres (comme Bordeaux) les ont concentrés sur une seule après-midi. Argument avancé : cela permet de proposer des activités plus longues aux enfants, notamment des sorties hors de l’école. En fait, cela facilite aussi la gestion du dispositif et permet aux communes de faire des économies en mobilisant un nombre restreint d’animateurs et en les faisant intervenir sur plusieurs écoles selon le jour de la semaine. Indirectement cela fait aussi quelques chanceux dans les écoles où les TAP sont prévus le vendredi après-midi, avançant d’autant le début du week-end. 


Grogne à Bordeaux

A Bordeaux, la municipalité a fait le choix suivant : dans les maternelles, les TAP dureront 1h30, pendant la pause de midi. En élémentaire, ils seront de 2h et concentrés sur une après-midi par semaine. Enfin, la garderie payante débutera dès la fin des cours à 16h, contre 16h30 actuellement.

Pour les parents, dont une pétition avait rassemblé plus de 2500 signatures lors de l’annonce du dispositif, deux points posent essentiellement problème. D’abord le fait que seuls les enfants inscrits en centre d’activités et de loisirs le mercredi après-midi puissent déjeuner à la cantine ce jour-là. Pour les autres, il faudra trouver une solution de garde dès 11h30. Puis la non-gratuité de la demi-heure de garderie, entre 16h et 16h30, l’allégement des journées scolaires se traduisant alors par un alourdissement du budget des familles. 

OSF et SL

 

Photo : Les écoliers auront désormais une matinée de cours supplémentaire et des Temps d’Activités Périscolaires aménagés durant la semaine © ARCHIVES BORDEAUX7

 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.