À l’horizon 2020 (2019 « au plus tôt »), il sera possible de se rendre en tram jusqu’à l’aéroport de Mérignac. Le principe a été évoqué hier par Alain Juppé en conférence de presse puis acté l’après-midi par les élus membres du bureau de la CUB.

« La liaison entre l’aéroport et le centre-ville de Bordeaux est prioritaire », a estimé le maire, qui en fait un élément clé du développement de la plateforme aéroportuaire. Cela se fera par un prolongement de la ligne A du tramway au delà des Quatre-Chemins. Il pourrait être effectif en 2019 « au plus tôt », pour un coût est estimé à 85 ou 105 M€ (pour 4,7 km) selon les options voie unique / voie double. Parallèlement, l’étude portera aussi sur la mise en place d’un bus direct reliant l’aéroport à la gare de Pessac Alouette, et donc au réseau ferroviaire.

Le maire de Mérignac Alain Anziani (PS) s’est réjouit hier soir de cette décision, qui « répond au pragmatisme recherché par les habitants de Mérignac, les salariés de la zone aéroportuaire et de Bordeaux Aéroparc ». Vice-président de la CUB, il s’est félicité plus globalement des orientations prises par l’agglo en matière de transports (cf lien plus bas). Ça n’est pas le cas du groupe EELV, qui souligne que le choix d’amener le tram jusqu’à l’aéroport et jusqu’à Gradignan « n’est pas le plus pertinent au regard de la fréquentation escomptée : 18 000 voyageurs/jour environ pour Gradignan, 2 000 pour l’aéroport, contre 23 000 pour la ligne vers Saint-Médard », qui ne bénéficiera “que” d’un bus. •

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