Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Météo de Bordeaux

Newsletter

Retrouvez-nous sur :

Facebook
Twitter
Flux RSS

Artigues : Les promoteurs dans le collimateur PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 23 Septembre 2014 06:00

 

chantier artigues

« J’ai dit aux promoteurs immobiliers que nous allons faire une pause de deux ans.» A Artigues-près-Bordeaux, le nouveau maire affiche la couleur. Anne-Lise Jacquet, qui a créé la surprise face à la gauche aux municipales du printemps dernier, veut calmer le jeu.

 

Quand on lui dit que sa commune, idéalement située près de Bordeaux et disposant encore de réserves de terrains conséquentes, intéresse forcément les professionnels de la construction immobilière, elle lâche même : « Oui, et bien nous on n’aime pas trop les promoteurs.» Ajoutant : « On a donné beaucoup trop, et trop rapidement.»


Quelques mois après son installation en mairie, pas forcément facile dans ce bastion de gauche, elle maintient le cap affiché pendant sa campagne : sa ville pousse trop vite et de façon trop anarchique. « Il y a aujourd’hui 7289 habitants, et on estime qu’Artigues passera les cap des 10000 d’ici deux ans. Il faut se poser et bien réfléchir à ce que l’on fait.» Là où la précédente majorité prônait la mixité sociale via la construction de logements, elle va donc commander une étude d’urbanisme à l’A’Urba, (l’agence d’urbanisme de la CUB) ainsi qu’une étude sur les forces et les lacunes du commerce dans le bourg. En attendant, elle a retiré la ville des discussions pour l’installation d’un pôle commercial comprenant un magasin Décathlon en bord de rocade. « Décathlon, ça n’est pas notre priorité du tout.»



Deux chantiers stoppés


Si elle promet une «pause» dans le lancement de nouvelles opérations, un certain nombres sont déjà lancées et plus ou moins avancées. Cela ne les met visiblement pas à l’abri des réticences d’Anne-Lise Jacquet. Un chantier mené par le groupe Pichet pour une résidence de 34 logements a ainsi été stoppé net : 
« Trop de nuisances pour le voisinage, une murette devenue mur de soutènement sans que cela soit prévu au permis de construire, les cabanes de chantier sur le trottoir... et aucun interlocuteur. Trop c’est trop. On ne peut pas faire n’importe quoi.» Un peu plus loin, c’est un autre promoteur que la mairie attaque en justice pour plusieurs non conformités au permis de construire. à bon entendeur... •

 

 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.