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Un bar pour les gamers : L’e-sport s’apprécie autour d’un verre PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 21 Octobre 2014 06:00

Chez les adeptes bordelais de e-sport, le compte à rebours est lancé depuis déjà plusieurs semaines. Fin novembre, la capitale girondine bénéficiera de son propre Meltdown, un bar qui assurera, entre autres choses, la retransmission de e-sport.

 

Mais d’abord, peut-être vous demandez-vous ce qu’est le e-sport. Que les accros aux nouvelles technologies pas encore familiarisés avec ce terme se rassurent, cette passion estampillée 3.0 est encore toute récente mais elle déferle sur la France et le reste du monde avec la vigueur d’un raz-de-marée : « le e-sport, c’est du sport électronique, explique Gwenaël Massé, l’un des cinq associés à l’origine de la création du futur Meldown de Bordeaux. C’est le même principe qu’aller voir du foot ou du rugby à la télévision dans un bar mais nous, on diffuse des tournois, des compétitions nationales ou internationales de jeux vidéo qui ont vocation à se jouer en championnat.»



Du « e-sport » professionnel

Le e-sport est donc un business construit autour d’un autre business, celui florissant des jeux vidéo.
Partant de jeux qui, à l’origine, étaient conçus pour le seul divertissement de ceux qui y jouent, de vraies compétitions se sont développées et de fil en aiguille, des équipes professionnelles, portées par des sponsors aux reins solides, comme Samsung ou Logitech, ont été créées : « le jeu League of Legends est celui qui a démocratisé le e-sport, raconte Laurent Andriamifidy, un autre des cinq associés bordelais. Autour du succès de ce jeu s’est créé toute l’infrastructure qu’on trouve autour du sport classique : des sponsors ont payé pour constituer des équipes professionnelles, les joueurs s’entraînent toute la journée, sont salariés et font carrière dans le e-sport.»
Une anecdote pour illustrer l’ampleur du phénomène ? Récemment, la finale du championnat mondial de League of Legends, en Corée du Sud, s’est disputée dans un stade devant pas moins de 40 000 spectateurs !



Une forte attente à Bordeaux

Fin novembre, dans un lieu pour le moment tenu secret, Bordeaux disposera donc du premier bar de la ville spécialisé dans la retransmission de ces compétitions que l’on ne peut plus vraiment qualifier de virtuelles.
Le Meltdown de Bordeaux sera la franchise locale d’un concept né à Paris en 2012. Rapidement dépassé par son succès, le premier Meltdown s’est d’abord agrandi, passant d’un local de 45 m2 à un de 250 m2. Puis ses créateurs ont ouvert des filiales à Berlin et Londres avant d’opter pour la création d’une franchise au regard du succès fulgurant de leur initiative.
Montpellier, Lille, Lièges et Aix-en-Provence possèdent déjà leur Meltdown. Avant la fin de l’année, Bordeaux, Grenoble et Toulouse auront le leur : « à Montpellier, il y avait 500 personnes pour l’ouverture et entre 800 et 900 à Lille et Lièges, s’enthousiasme Gwenaël Massé. Il y a une très forte demande. Avant même d’ouvrir, nous avons 1600 personnes qui nous suivent sur notre compte Facebook. Ils nous disent qu’ils sont ravis car ils pourront enfin rencontrer des gens qui partagent leur passion. C’est intéressant car cela nous permet d’obtenir leurs retours sur ce qu’ils attendent dans le bar et ainsi de faire des ajustements.»
Dans le bar, qui disposera d’une licence IV, il sera donc possible d’assister à des parties commentées de e-sport mais aussi de boire simplement un verre et de jouer : des tournois seront organisés, mais aussi des soirées spéciales pour la sortie d’un jeu, des soirées de « testing » de jeux avant commercialisation, sans oublier des rencontres et des conférences pour faire « découvrir l’e-sport à ceux qui ne connaissent pas », affirme Gwenaël.

Pour le moment, l’emplacement du Meltdown reste secret car un jeu consistera à découvrir sa localisation avant l’ouverture. L’acquisition du local, situé à Bordeaux et d’une superficie totale d’environ 170 m2, doit être finalisée dans les prochains jours. •

OSF

Photo : La décoration du Meltdown de Bordeaux, qu’ouvriront fin novembre Gwenaël Massé (à gauche) et Laurent Andriamifidy, sera proche de celle du Meltdown parisien (photo) © Level Photography / Meltdown / OSF

 

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