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Chez Michard Ardillier, Colas est dans les pas du père PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 25 Novembre 2014 07:25

Récompensé de l’Etoile de l’entrepreneur de l’année, Colas Michard est le jeune directeur d’une institution bordelaise : Michard Ardillier, la boutique de chaussures installée tout en haut de la rue Sainte-Catherine. Un 
« fils de », descendant de plusieurs générations de chausseurs. Il assume parfaitement son pedigree, reconnaît la pression qu’il implique, mais a décidé de se lancer dans l’aventure... d’un bon pied. Entretien.

 



Michard Ardillier c’est une très, très longue histoire...

La première boutique a ouvert ses portes à Périgueux en 1920. Il y en a huit autres dans la région, qui sont aujourd’hui gérées par ma tante. Mais ce sont mes parents qui ont créé la boutique bordelaise en 1978. Elle proposait des chaussures homme, femme et enfant. 



Prendre la suite de votre père dans cette histoire familiale, c’était une évidence ? 


Non, d’ailleurs j’avais fait d’autres études, en communication visuelle. Je suis entré dans la société en 2006 pour travailler sur la partie communication. Mais petit à petit ils m’ont eu ! Ils m’ont emmené faire les achats des collections en Italie, ça m’a plu et peu à peu j’ai pris de plus en plus de responsabilités jusqu’à diriger la société. Mais c’est encore sous l’égide de mon père, il reste Président Directeur Général et il est là pour me donner les grandes orientations. 


Avez-vous ressenti une certaine pression familiale pour prendre la suite ?


Mes parents ne m’ont jamais forcé la main. Mais ça n’est jamais facile d’être le fils à papa, surtout pour Michard Ardillier qui est une institution à Bordeaux. L’affaire marchait bien, alors il fallait faire aussi bien voire mieux. Il a fallu du temps, j’ai créé le site internet en 2010 qui représente aujourd’hui 7% du chiffre d’affaires, j’ai amené de nouvelles marques... Mais oui, bien sûr, on se met la pression tout seul.



Michard Ardillier est plus que jamais une histoire de famille...


Depuis 3 ans, ma compagne nous a rejoints dans la société et s’occupe de la boutique enfant (Minimi). Je m’occupe d’acheter les chaussures homme et nous achetons les modèles femme ensemble. Et c’est ma soeur qui a fait l’architecture du magasin donc oui, c’est toujours une histoire de famille !



Quels sont vos projets ?


Nous venons de racheter le pas de porte de la boutique de BD qui était notre ancien voisin, donc nous allons pouvoir faire communiquer notre boutique avec la partie enfant et nous aurons une surface de 420m2. Mais nous n’avons pas de projet d’ouverture d’autres boutiques : cela représente déjà un gros paquebot à mener et il faut aussi garder du temps libre pour la famille. J’aime le travail, mais il n’y a pas que ça dans la vie ! • Recueilli par SL

Photo : © anthony rojo

 

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