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Future grande région : la capitale à Bordeaux, l’emploi public préservé PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 09 Décembre 2014 06:06

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Les présidents PS des régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes se sont retrouvés hier à Limoges pour préparer leur avenir commun. La réunion de travail se voulait surtout symbolique, histoire de démontrer que le mariage de raison entre les trois régions n’est pas dénué aussi de quelques sentiments : Les trois mariées s’entendent bien et leurs présidents l’ont montré d’une poignée de main chaleureuse. Sur le fond, quelques précisions ont été apportées sur ce que serait cette future super-région, mais la plupart des questions restent encore en suspens.

 

 

L’exécutif à Bordeaux
Ca n’est pas une surprise, mais c’est désormais clairement exprimé : les trois présidents Alain Rousset (Aquitaine), Gérard Vandenbroucke (Limousin) et Jean-François Macaire (Poitou-Charentes), se sont mis d’accord pour dire qu’il « y aura désormais une seule assemblée et un seul exécutif, vraisemblablement à Bordeaux.» Pas de guerre des capitales donc, mais quand même des identités qui entendent être respectées.
« Même si Bordeaux sera la grande capitale de cette région, les villes de Limoges et Poitiers resteront de grands centres vivants de l’action politique locale », a expliqué Jean-François Macaire. « La création de cette grande région ne doit pas être une stricte juxtaposition, et elle ne doit pas non plus aboutir à une fusion-absorption », confirme Gérard Vandenbroucke. Alain Rousset a assuré qu’il n’y aurait pas d’hégémonie bordelaise...

Pas d’emplois menacés
S’il n’y aura pas de «stricte juxtaposition», il n’est pas sûr pour autant que la fusion entraîne beaucoup d’économies d’échelle : « Aucun des emplois publics de ces trois régions n’est menacé », a assuré Alain Rousset. Les trois présidents se sont voulus rassurants pour les employés de leurs institutions, qui sont plus de 7000, même si les trois administrations vont devoir apprendre rapidement à travailler ensemble. Si les employés ne craignent rien, les élus ne seront pas logés à la même enseigne. Trois présidents c’est deux de trop, mais la question n’a pas encore été abordée publiquement...

Quel nom pour la région ?
Autre sujet jugé «non prioritaire», mais qui fait forcément beaucoup parler : le nom de la future région. Des sondages commencent à fleurir ici ou là, des idées saugrenues aussi (l’acronyme APOIL pour Aquitaine-POItou Charentes-Limousin, fait beaucoup rire le web) mais pas de débat officiel encore. Alain Rousset a tout de même évoqué au micro de France Bleu Gironde son penchant personnel pour... "Aquitaine" ! « L’Aquitaine, hier, il y a très longtemps, allait jusqu’à la Loire au Nord, allait quasiment jusqu’à Clermont-Ferrand à l’Est...», a-t-il expliqué. ça commence bien...•

Photo : archives Bordeaux7

 

 

 

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