Des étudiants, professeurs, chercheurs et personnels des universités de Bordeaux se sont rassemblés hier midi sur le campus, dans le cadre d’une journée nationale d’action pour dénoncer les coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur et la recherche.

A Bordeaux, les participants ont tenu une assemblée générale sur le parvis de l’Université Montesquieu au terme de laquelle ils ont décidé de se rassembler de nouveau mardi prochain.
Ils envisagent de bloquer le conseil d’administration de l’Université de Bordeaux, alors que celui-ci doit procéder ce jour-là au vote du budget 2015. Une action similaire est prévue trois jours plus tard lors du conseil d’administration que tiendra alors l’Université Bordeaux Montaigne.
« La situation au niveau national est inquiétante, juge Eloi Tardy-Planechaud, le président de l’UNEF Bordeaux. Il y a un trou de 160 M€ dans le budget de l’enseignement supérieur et cela a un impact sur les conditions d’études et de travail.»
Pêle-mêle, l’UNEF dénonce le nombre trop important d’étudiants dans les amphis et en TD, des postes gelés, des filières menacées et des locaux délabrés.
Face à cette mobilisation, François Hollande a décidé de réagir hier. Vendredi, il devrait annoncer le rétablissement de 70 M€ de crédits aux universités supprimés par les députés dans le budget 2015. « On ne crache pas dessus mais ce n’est pas suffisant, regrette Eloi Tardy-Planechaud. Nous voulons une augmentation des budgets pour faire notamment face à l’afflux d’étudiants.» •

OSF

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