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Bordeaux : Le Marco Polo est prêt à larguer les amarres PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 17 Décembre 2014 06:00

Au premier coup d’oeil, difficile d’imaginer que le Marco Polo a déjà plusieurs centaines de milliers de miles nautiques au compteur et une longue carrière derrière lui.

 

Construit en Suède en 1960, le navire, amarré au ponton Montesquieu, à Bordeaux, vient de subir plusieurs années de travaux qui lui donnent aujourd’hui l’allure d’un jeune premier prêt à fendre les flots. Ce qu’il fera, sauf imprévu, sur les eaux tumultueuses de la Garonne dès le mois prochain.

Acheté à une société allemande par Franck Jouanny, le navire, qui était « en bout de course », est arrivé dans le port de la Lune au printemps 2013 : « il n’y a pas eu de grosses modifications mais il a été complètement rénové et adapté à une activité de croisière dédiée aux entreprises et au monde du vin, explique le propriétaire. Sur le bateau, qui appartient à la société Navires et Châteaux, dont je suis le directeur, nous organiserons des séminaires, des réceptions ou encore des assemblées générales, en restant à quai ou en naviguant.»
De couleurs crème et rouge bordeaux, avec une cheminée jaune qui est un peu sa marque de fabrique, le Marco Polo dispose de deux salons cossus et « chaleureux », habillés de boiseries. Des écrans vidéos et un système audio permettent de connecter les deux salles, où peuvent s’installer au total 115 personnes : « le bateau est terminé et le bureau Véritas est passé pour la sécurité, reprend Franck Jouanny. Il manque simplement une pièce nécessaire au fonctionnement du moteur annexe. Elle devrait arriver dans quelques jours. Nous pourrons alors obtenir le permis de navigation et débuter en janvier.»



Un autre bateau arrive
L’activité du Marco Polo sera assez similaire à celle du Royal, la péniche de Denis Gesta, amarrée sur le même ponton, que son responsable loue pour « tous types d’événements.»
Un troisième bateau, l’Aliénor, devrait lui être opérationnel « avant la fin 2015 », affirme son propriétaire Richard Muairon. Il accueillera une inédite librairie flottante... « Le plus gros a été fait comme la chaudronnerie, l’électricité et le traitement de l’air. Il nous reste à faire l’isolation, installer le mobilier, puis nettoyer et repeindre la coque.»

Le trio a lui-même construit le ponton Montesquieu via un investissement de 600 000 €. Une « belle aventure », comme la qualifie Denis Gesta, qui a été rendue possible par le retour en grâce, dans les esprits, d’une Garonne à laquelle la ville de Bordeaux a longtemps tourné le dos : « on a vu la ville et les quais changer depuis une quinzaine d’années et il y a un énorme potentiel, apprécie Franck Jouanny. Alors que je n’ai pas communiqué et que je n’ai même pas de site internet, j’ai déjà des réservations pour 2015...» « Pour moi, le fleuve est encore sous-exploitée, abonde Denis Gesta. Il manque une cinquantaine de bateaux.»

Selon les deux hommes, le créneau est porteur et l’avenir s’annonce souriant. •

OSF

Photo : Franck Jouanny attend avec impatience la mise en service du Marco Polo le mois prochain © OSF

 

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