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Intempéries : Une marée peut en cacher une autre |
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Mercredi, 18 Février 2015 06:00 |
Si certains spécialistes lancent le mot de « marée du siècle », les autorités affichent une certaine sérénité tout en tentant d’anticiper le pire.
Certes, on attend les plus gros coefficients observés depuis 1997 : d’ordinaire autour de 110 à 115, on attend un coefficient de 118 pour le pic de février, ce vendredi 20, et même 119 le mois suivant, le vendredi 20 mars. Mais, à la différence de l’an dernier marqué par de très fortes crues, cette année ni le vent ni les précipitations ne devraient provoquer le dépassement du seuil critique. Une chance, parce que, pour de nombreux observateurs, les dispositifs de protection contre les inondations sont encore bien minces. L’agglomération bordelaise dispose bien de Ramses, un dispositif de surveillance des épisodes pluvieux depuis 1992, et du RIG, le Référentiel d’inondation Gironde pour affiner l’observation des crues. Mais rien d’abouti en prévention : quand certains départements ont déjà sous la main plusieurs Programmes d’actions de prévention contre les inondations (Papi) opérationnels, l’Estuaire n’en a encore aucun. Prévention métropolitaine Ce plan devrait être déposé courant avril pour validation d’ici à la fin de l’année. Les travaux qu’il implique, eux, pourraient alors débuter en 2016 : réfection complète des 7 km de digues rive droite, de Bouliac au pont de pierre, un point crucial pour la zone Euratlantique, puis des digues de la presqu’île et enfin de celles entre Bordeaux Maritime et Saint-Médard. D’ici-là, rien de tel que l’information et les messages de prévention à destination des riverains... •
Photo : Le renforcement des digues limiterait les risques de crues. © Archives Thierry David / Sud Ouest |