Le 23 mai prochain, les Girondins y recevront Montpellier pour le compte de la 38e journée de ligue 1. Pour la première fois, les joueurs fouleront la pelouse de leur nouvel écrin. Une inauguration en grande pompe, pour un match qui sera peut-être décisif en vue d’une qualification européenne. 
Mais si ce bijou d’architecture fait déjà saliver les supporters, il n’a pas le même succès auprès des entreprises.

Le nouveau stade attend toujours qu’un investisseur veuille bien lui donner son nom. À l’étranger comme en France, les exemples sont légion : L’Emirates Stadium d’Arsenal, l’Etihad Stadium de Manchester City, l’Allianz Riviera de Nice ou l’Altrad Stadium de Montpellier. 


À Bordeaux, c’est la société privée Stade Bordeaux Atlantique qui gère le dossier du 
“naming”. Cette filiale des Groupes Fayat et Vinci, en charge de la conception, de la construction et de l’exploitation du stade cherche à vendre le nom pour 3,9 millions d’euros par an. Un investissement que peu d’entreprises peuvent consentir. 
Malgré une recherche active, le projet de “naming” est donc toujours au point mort et le stade s’appellera jusqu’à nouvel ordre « Nouveau Stade de Bordeaux ».

Un échec sans conséquence pour la ville de Bordeaux car, si le dossier n’avance pas, c’est la société privée qui supportera le coût de l’absence de “nameur”. Et un candidat peut toujours se présenter plus tard... •

Photo : Le nouveau stade de Bordeaux n’attend plus que son inauguration... et son petit nom. © Thibaud Moritz / Sud Ouest