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« Chahira », oui, mais pour combien de temps ? PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 18 Mai 2015 06:00

Se faire un peu mieux connaître pour contribuer à se faire accepter. Et abattre quelques peurs et quelques préjugés en route.

 


C’était l’objectif du collectif Chahira, qui organisait une crêpe-party vendredi et participait à la « Fête des possibles » dans le quartier Saint-Michel samedi. Chahira est une sorte de collectif autogéré qui a investi depuis plusieurs semaines un hangar désaffecté de la rue Domaine-Devienne dans le quartier Sainte-Croix. 1 500 m2 d’un ancien site de location de voitures, déjà connu des squatteurs, dans lequel s’est installée cette communauté « alternative », faite de SDF mais pas seulement, de jeunes ou de moins jeunes, paumés ou pas, de copains aux idéaux libertaires. 


Une trentaine de personnes s’y retrouvent en moyenne chaque jour pour dormir, manger, ou juste passer quelques heures. On y bricole des vieux meubles, répare des vélos, organise de petits concerts... 

être « un exemple »
Le collectif aimerait désormais obtenir l’autorisation de poursuivre sa vie et ses activités sur le site. Au moins, ne pas se faire mettre dehors. « Mais on a déjà reçu un ordre d’expulsion de la préfecture », regrettait l’un des membres du collectif dans « Sud Ouest » vendredi. « Pourtant, nous pourrions être un exemple d’intégration pour une ville comme Bordeaux (...) Ce serait une belle pub pour Juppé, non ? » •

 

Photo : La préfecture menace déjà d’expulsion Chahira, entre collectif artistique et squat solidaire. © Philippe Taris / Sud Ouest

 

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