On a connu des soirs de Fête de la musique plus noires de monde...


Pourtant la météo était clémente, et l’offre pléthorique, tant du côté scènes montées par la Ville (16 lieux en tout) que du côté des bars, places et autres coins de rue investis par les amateurs de tout poil, artistes live ou enchaînements de DJ sets.


Était-ce l’indolence d’un dimanche de solstice d’été ? L’usure, au bout de 34 ans de Fête de la musique ? Plus sûrement, la grève des transports en commun sur le réseau TBC – liée à un bras de fer entre Kéolis et les conducteurs quant à l’application de la VEE (validation encouragée à l’entrée) – en a certainement dissuadé plus d’un. Hormis le tram C pour assurer la desserte de la gare, seuls quelques ligne de bus tournaient hier. Résultat : une belle cohue pour stationner à la périphérie du centre-ville où se tenait l’essentiel de la fête. Mais pour ceux qui ont su patienter et marcher un peu, la nuit fut belle, à zigzaguer de scène en scène, de concert en concert jusque tard dans la soirée. •

Photo : D’un bout à l’autre du centre-ville, de la Victoire (à gauche) où le Reggae Sun Ska donnait dans le format “bal” jusqu’aux Quinconces où Barbey et Banzaï Lab alternaient pop, rock, hip hop et electro (à droite) une atmosphère bon enfant gorgée de décibels © Fabien Cottereau / Sud Ouest