Vendredi, 04 Septembre 2015 07:00 |
![Matmut](/images/stories/Matmut.jpg)
Il a intérêt à assurer le nouveau stade de Bordeaux. Forcément quand on s’appelle Matmut, il faut s’attendre à voir pleuvoir les quolibets.
L’info est tombée hier matin. Le nouveau stade de Bordeaux qui se cherchait un nom depuis plusieurs mois vient de signer un contrat de naming avec le groupe d’assurances Matmut pour une durée de 10 ans. Il faut donc l’appeler désormais le Matmut Atlantique. Le nouveau nom sera inscrit sur un totem géant installé devant le stade et sur la toiture de l’enceinte pour les vues aériennes. Cette procédure de naming qui donne la possibilité à une entreprise de donner son nom à l’équipement moyennant une redevance annuelle était actée dès le début. Mais jusqu’à présent et malgré les nombreuses démarches entreprises par SBA, le gestionnaire du stade, aucun candidat ne s’était fait connaître. Plus d’une centaine d’entreprises ont pourtant été sollicitées.
Un contrat revu à la baisse La redevance de la Matmut pour s’offrir son nom sur le stade devait s’élever à 3,9M€ par an. C’était du moins, les chiffres annoncés par SBA il y a quelques mois, à la fin des travaux. Mais l’assureur a négocié et le montant a été revu à la baisse. Pour la Matmut, cette opération a pour but de renforcer son implantation dans la région. Le groupe est en effet déjà sponsor de l’UBB. Le président de la Matmut le précise d’ailleurs dans un communiqué : «Cet engagement prolonge notre investissement fort dans la région. Celui-ci se concrétise en particulier par la finalisation prochaine de notre accord de fusion avec la mutuelle Ociane bien connue non seulement des Bordelais mais ausi de tous les habitants de la région.» En attendant, la nouvelle a enflammé le web hier. En quelques heures, #MatmutAtlantique faisait partie des mots clés les plus repris sur Twitter. Et les internautes s’en sont donnés à coeur joie, mettant en scène les deux comiques Chevallier et Laspalès, héros récurrents des pubs Matmut en nouvelles recrues des Girondins. •
© Philippe Caume
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