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La rentrée pèse lourd dans le budget des étudiants PDF Imprimer Envoyer
Lundi, 07 Septembre 2015 07:00

 

etudiants-web

 

Dernière ligne droite pour les étudiants avant la rentrée. Si les inscriptions sont encore en cours et vont rester ouvertes au moins jusqu’à la fin du mois, pour la plupart d’entre eux, l’heure est aux préparatifs. Louer un appart’, renouveler son abonnement de transports, acheter des livres... Une chose est sûre, la rentrée coûte cher pour les étudiants.

Et ce n’est pas un simple ressenti. Une étude publiée à la fin de l’été par l’Unef (Union nationale des étudiants de France) le prouve chiffres à l’appui. Selon le syndicat qui a mené une étude comparative sur une vingtaine de villes universitaires en France, le coût de la vie étudiante a augmenté de 1,1 % en moyenne sur un an et de près de 8% depuis le début du quinquennat.

Bordeaux dans la fourchette haute
Dans ce classement de l’Unef, Bordeaux arrive en 8e position des villes les plus chères sur le plan national et se place 5e des villes de province derrière Lyon, Marseille, Lille et Montpellier. Mais cela ne signifie pas pour autant que le coût de la vie y est moins élevé pour les étudiants. « Bordeaux reste quand même dans la fourchette haute » précise Alicia Bienfait, la secrétaire générale de l’Unef Bordeaux « et la différence entre les villes se joue à quelques euros.»
Sans surprise le poste qui pèse le plus dans le budget étudiant est celui du loyer. Il faut débourser 468€ par mois pour se loger dans  le parc privé à Bordeaux. Sans compter que lorsqu’on loue un appartement, il faut bien souvent verser des frais d’agence qui peuvent parfois atteindre 900€. Autant dire que cela pèse lourd dans la bourse d’un étudiant.
Même constat pour les transports en commun. L’abonnement au réseau TBC pour les étudiants passe de 17, 50€ à 18, 25€ par mois. Une hausse qui peut paraître modérée mais Alicia Bienfait rappelle que dans une ville comme Toulouse, les étudiants ne payent que 10€ par mois pour se déplacer.
Dernier point noir, de nombreux étudiants sont obligés de travailler pour se financer. Plus de 50% d’entre eux occupent un emploi de 11h par semaine en moyenne ce qui diminue de moitié leurs chances de réussite aux examens. • SLA

© Archives T.David / Sud Ouest

 

 

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