Non seulement l’UBB régale les spectateurs du Top 14 tous les week-ends. Mais en plus, le club se révèle être un moteur de l’économie locale.

N’en jetez plus ! Les dirigeants de l’UBB, son président Laurent Marti en tête sont aussi très forts pour créer l’événement. Sur une idée de Bernard Magrez, partenaire depuis les débuts, le club a ainsi commandé à la CCI (chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux une étude sur l’impact de l’UBB sur l’économie.
Pour réaliser cette étude, les services de la CCI se sont appuyés sur une méthodologie qui avait déjà fait ses preuves pour mesurer les retombées économiques de l’aéroport. En ce qui concerne l’UBB, il en ressort sans trop de surprises que le club génère de la richesse et représente un véritable atout pour l’économie de la région. L’étude mesure d’abord l’impact direct. Entre ses frais de personnels, ses impôts locaux et ses investissements, le club injecte ainsi 10,7 M€ dans l’économie.  L’impact indirect découle des dépenses des supporters. Le club se félicite d’avoir la plus grosse affluence d’Europe lors de ses matchs. Et cela tombe bien, ces spectateurs ne se contentent pas d’acheter leurs billets, ils dépensent près de 40€ en moyenne par match, essentiellement à la buvette ou pour se restaurer. Des petites dépenses qui en fin d’année, si on compte une affluence moyenne de 23 000 spectateurs par match, génèrent 12M€ de recettes. Enfin l’impact induit mesure des retombées moins évidentes comme par exemple un joueur qui fait construire sa maison et qui participe ainsi à l’économie locale. Cet impact est estimé entre 43 et 71M€. Autant de bons chiffres qui donnent à Laurent Marti des arguments pour défendre l’avenir du stade Chaban. Le président de l’UBB compte bien les faire entendre lors des prochaines réunions de concertation sur le sujet. •
SLA

© L. Theillet / Sud Ouest