Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Météo de Bordeaux

Newsletter

Retrouvez-nous sur :

Facebook
Twitter
Flux RSS

Octobre Rose : "le dépistage est de grande qualité" PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 01 Octobre 2015 07:06

smith

 

Octobre Rose démarre aujourd’hui avec de nombreuses animations prévues autour du dépistage du cancer du sein. Le docteur Denis Smith est oncologue au CHU de Bordeaux et président de l’AGIDECA (Association girondine pour le dépistage des cancers). Il insiste sur la nécessité de se faire dépister.

Quelles sont les missions de l’AGIDECA ?
Nous sommes une association chargée par le Ministère de mettre en place le dépistage organisé du cancer dans chaque département. À ce titre, nous bénéficions de financements d’Etat. Nous nous chargeons donc d’organiser le dépistage, d’envoyer les invitations à la population concernée et d’assurer le suivi des patients.

Quelle importance a une manifestation comme Octobre Rose ?
C’est très important. Le dépistage organisé demande une adhésion optimale de la population. Toutes ces actions conviviales sont là pour promouvoir le dépistage. Par exemple, on note une faiblesse relative de la participation au dépistage organisé dans Bordeaux centre. On suppose que les femmes ont plus recours au dépistage individuel. Alors que le dépistage organisé a de nombreux avantages. Non seulement il est gratuit mais de grande qualité. Car chaque mammographie fait systématiquement l’objet d’une seconde lecture par nos radiologues experts. Ainsi, sur 100 cancers, 6 cas ont pu être diagnostiqués grâce à cette seconde lecture.

Pourquoi insistez-vous tant sur la nécessité de participer au dépistage. ?
Dans mon travail au CHU, je traite des patients pour lesquels on a diagnostiqué le cancer à un stade trop avancé. Alors que les meilleures chances de guérison interviennent lorsqu’on trouve une tumeur la plus petite possible. Sur les 4500 cas que nous avons dépisté depuis que nous existons en Gironde, il y a une sur-représentation des « petits cas ». Ce qui prouve l’intérêt du dépistage. Car bien souvent, une petite tumeur nécessite une seule intervention chirurgicale. On évite ainsi les rayons ou la chimiothérapie.

Pourtant on observe encore des réticences à participer à ce dépistage.
Effectivement, les objectifs sont d’amener 70% de la population concernée à se faire dépister. En Gironde, nous en sommes à 57%. Et depuis 5 ans, on observe même une légère baisse de la participation. Notamment dans la tranche la plus jeune des femmes concernées, celles qui ont autour de 50 ans. Nous souhaitons que les femmes fassent preuve de motivation et répondent rapidement à nos invitations. À chaque fois, nous devons envoyer des relances. C’est très lourd et cela coûte cher. •
  Recueilli par SLA

Photo © DR

 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.