Lorsqu’elle a fondé le Cornet d’amour (ancien nom du Sorbet d’amour) en 1935 au Moulleau, Marguerite Simonin n’imaginait sûrement pas qu’un jour les glaces d’Arcachon seraient vendues en Chine.

C’est pourtant le pari que fait Pascal Hamon, propriétaire de cette entreprise de glaces artisanales depuis le début de l’année.

Porto puis la Chine
Il a annoncé hier qu’il allait entrer en bourse pour développer la société. 10% du capital de l’entreprise dont la valeur est estimée entre 12 et 15M€ va être mis sur le marché Euronext. Il s’agit de faire rentrer des liquidités mais aussi et surtout de faire parler de l’entreprise. Ô Sorbet d’Amour sera en effet le premier glacier artisanal à entrer en bourse. Dans un premier temps, les glaces se retrouveront à la carte de nombreux restaurants grâce à un accord passé avec Pomona. Puis une cinquantaine de franchises pourraient ouvrir dans toute la France d’ici cinq ans. mais Pascal Hamon ne compte pas s’arrêter là. Il vise aussi le marché international avec l’ouverture en février d’une boutique à Porto. Puis plus tard en Chine. Il a signé un partenariat avec un fonds d’investissement à Hong-Kong et vise la création de 300 magasins en Asie. Alors peut-on encore parler d’artisanat ? L’atelier de production va rester à la Teste-de-Buch. Récemment rénové, il devrait pouvoir augmenter sa capacité. Des embauches sont même prévues l’année prochaine. En attendant, de nouveaux parfums viennent compléter la carte. Le chef François Adamski vient de créer une crème glacée au caviar. •

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