Le préfet de l’Aquitaine et de la Gironde, Pierre Dartout, a détaillé dès samedi lors d’une conférence de presse les mesures prises suite aux attentats parisiens.
Jusqu’ici, a-t-il rappelé, depuis les attentats de janvier contre les locaux « Charlie Hebdo » et l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, la France entière était placée sous le régime du premier niveau de vigilance du plan Vigipirate – une situation « normale », a-t-il estimé, « en raison du maintien durable de la menace terroriste sur le territoire ». Depuis samedi et le déclenchement du second niveau, dit « d’alerte attentat », les patrouilles vont être encore renforcées.
Fouilles des sacs systématiques Fonctionnaires de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP), de la Police aux frontières (PAF), gendarmes et militaires vont donc accentuer encore leur surveillance aux abords et dans la gare Saint-Jean, de l’aéroport de Mérignac, ainsi que dans les galeries marchandes et les hypermarchés. Les fouilles des sacs à l’entrée y ont été systématisées et le préfet invite les autres enseignes non couvertes par ce dispositif, de même que les salles de spectacle, de concert ou de cinéma, à procéder à ce même type de fouille – par leurs propres personnels.
Éviter les rassemblements Pierre Dartout a également invité à « ne pas maintenir les manifestations qui ne sont pas indispensables », y compris les rassemblements de soutien aux victimes des attentats et à leur famille. En revanche, en rappelant que « l’état d’urgence fait la distinction entre l’Île-de-France et la province », il a souligné que « ici, en Gironde, nous n’avons pas mis en place de restrictions de circulation pour le moment ». Par ailleurs, « lycées, écoles et universités ne sont soumis à aucune fermeture » Seule ellipse dans le discours du préfet, celle sur les « moyens » : évoquant le déploiement des forces de l’ordre, il a assuré que celui-ci avait lieu « avec les moyens dont nous pouvons disposer ». Sur ces fameux moyens, il a préféré rester « discret ». •
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