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Bordeaux S.O Good : "Remettre les chefs en première ligne" PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 19 Novembre 2015 06:00

 

coconnier sogood SO PTAnnuler aurait été capituler. En dépit des événements récents, Bordeaux S.O Good aura donc bien lieu ce week-end. Une deuxième édition enrichie, mais toujours 100% locale et terroir. Entretien avec Richard Coconnier, commissaire de cet événement co-organisé par la CCI, la Ville, la Métropole, la Région et “Sud Ouest Gourmand”.

Il s’est passé tellement de choses dans le monde de la gastronomie à Bordeaux depuis la première édition de S.O Good : nouveaux chefs, nouvelles tables... Le festival surfe sur cette dynamique ?   
Bordeaux S.O Good participe en effet de cette effervescence autour de la gastronomie à Bordeaux : l’arrivée des grands chefs, l’émergence d’une génération de jeunes chefs qui sont pleinement ancrés dans leur époque, une image probablement moins compassée de la gastronomie, le goût des gens pour le bien manger et le manger sain... On voit bien qu’il y a un attrait pour cela, une émulation entre les chefs, l’envie de créer une communauté. Là où Lyon était une capitale incontestée, on peut dire maintenant qu’il y a peut-être deux ou trois grands pôles de la gastronomie en France, dont Bordeaux. Et Bordeaux S.O Good essaie d’être à l’image de tout ça, de refleter les diverses approches de la gastronomie : depuis la valorisation des producteurs et de leurs produits jusqu’à la valorisation des talents culinaires.

Après une première édition “de rodage”, comment a évolué la manifestation ?
D’une part on a repris les grands fondamentaux : un regard un peu transversal sur la question culinaire, qui décline toute la palette des préoccupations autour de la gastronomie depuis la simple mise en avant des produits, en passant par la pratique participative et jusqu’à l’axe fort : la nuit des banquets. Et puis il y a deux grandes nouveautés : la venue de Saint-Sébastien et le concours de cuisine “impertinente”.

Ville invitée, Saint-Sébastien est surtout un modèle...
Si Bordeaux veut devenir une référence en matière de gastronomie, il n’y a pas de meilleur exemple. Saint Sébastien a une notoriété mondiale avec toute la palette de la gastronomie depuis la cuisine de rue jusqu’aux jeunes chefs étoilés, et la plus grande concentration au monde de trois étoiles. Peut-être que Bordeaux, dans deux ans, aura deux ou trois restos trois étoiles et la même gamme. Quant au concours “Aquitaine, terre de génie”, c’est la concrétisation de l’idée née lors du discours inaugural de Michel Guérard l’an dernier. Alain Rousset l’a pris au mot et lui a dit “chiche” ! On a été très surpris par la bonne compréhension qu’ont eu les candidats : Michel Guérard avait dit « je veux quelque chose d’impertinent, je veux qu’on réinvente le terroir.» Et ils l’ont fait ! Nous verrons ce que donnera la finale, au TnBA.

Côté organisation, vous avez remplacé les verrines par des jetons qu’on utilise comme on souhaite.
Oui parce que le système de verrines nous est apparu un peu en contradiction avec l’idée même que l’on portait : certes la recette était signée par des chefs mais elles étaient préparées par un traiteur. On a voulu revenir à quelque chose de plus proche de l’art des chefs. Ils seront là pour toutes les dégustations. Par exemple Guérard et Robuchon seront là avec leurs équipes pour préparer les soupes du samedi. C’était important pour moi c’était de remettre les chefs en première ligne sur ces dégustations.•  Recueilli par Sophie Lemaire

Photo Philippe Taris / Sud Ouest

 

 

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