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A la Tupina, "Xira" raccroche son tablier PDF Imprimer Envoyer
Mardi, 15 Décembre 2015 06:00

tupina SO FC copieLe patron du restaurant La Tupina, Jean-Pierre Xiradakis prend sa retraite. A 70 ans, il a passé le relais à sa fille Pauline pour une transition en douceur vers un changement de propriétaire. En fait, c’est toute la « rue gourmande » de “Xira” qui va être mise en vente progressivement, jusqu’à son enseigne phare.

Succès story
Dans les faits, Pauline Xiradakis est devenue gérante de l’établissement au printemps dernier. Le patron est toujours là, certes, mais il a pris du recul. « La Tupina est en vente mais la passation de pouvoir se fera sur du moyen terme, cela pourrait prendre quelques années », indiquait-elle jeudi dans “Sud-Ouest”. Père et fille affirment vouloir trouver un repreneur qui conserve l’esprit Tupina : cuisine traditionnelle du terroir et portions généreuses. Un esprit créé par Jean-Pierre Xiradakis, qui avait acquis en 1968 et pour une somme dérisoire un petit bistrot dont il a fait une adresse réputée et fréquentée par de nombreuses personnalités. Jamais bien loin de la grande cheminée, on y mange du foie gras, des tricandilles, de la lamproie, de la garbure et de renommées côtes de boeuf avec frites à la graisse d’oie. Si la nouvelle gérante amène dans ces lieux « un nouveau regard, plus jeune et plus féminin », elle prévient : « La Tupina ne doit pas devenir un restaurant pour touristes. »

La « rue Gourmande »
Petit à petit, le restaurateur avait étendu son empire tout au long de la rue Porte-de-la-Monnaie, surnommée « rue gourmande » : le Café Tupina, Le Bar-Cave, La Kuzina (restaurant de poissons), Le Comestible (épicerie bistrot) lui appartiennent. Il a aussi beaucoup investi dans la rénovation de la maison Fredon, qui propose des chambres d’hôtes à la décoration originale et soignée, mais à des prix conséquents (qui ont d’ailleurs dû être revus à la baisse).
Il est peu probable que l’ensemble soit vendu à un seul repreneur. Plus certainement, les adresses “secondaires” seront cédées en premier avant un changement de mains – et d’époque – à la Tupina. • 

Photo Fabien Cottereau / Sud Ouest

 

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