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Le digital au féminin pluriel PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 20 Janvier 2016 06:00

Cette année, à l’occasion de la 5e édition de “Dessine-moi un métier digital”, Digital Campus Bordeaux met les femmes à l’honneur, avec sa conférence annuelle ce mercredi. Entretien avec la marraine de l'événement.

 

 

C'est l'Athénée Municipal qui accueillera aujourd’hui mercredi cette conférence annuelle (15h à 18h) qui donnera la parole à sept professionnelles du digital. L’objectif étant d’ouvrir le débat avec les étudiants sur la place des femmes dans ce secteur d’activité. Entretien avec Marie-Amélie Frère, co-présidente de l’association Girlz in Web.

Qu’est-ce que Girlz in Web ?
Girlz in Web est une association qui existe depuis 2009. Nous avons quatre implantations géographiques – Paris, Lyon, Tours et Londres – et nous sommes l’un des plus gros réseaux numériques de France concernant les femmes, avec environ 12 500 followers sur Twitter et plus de 6 000 fans sur Facebook. L’association a été créée pour développer la visibilité des femmes dans le digital. Car, de façon générale, on travaille avec des gens qu’on connaît, et on connaît les gens que l’on voit. Donc si on ne voit pas les femmes, on ne va pas travailler avec elles. Or, le numérique repose beaucoup sur les réseaux. C’est là qu’on intervient.

Quelles sont les difficultés professionnelles auxquelles vous avez pu faire face en tant que femme ?
J’ai toujours travaillé dans des sociétés où il y avait plus d’hommes. C’est le numérique qui veut ça. Il y a à priori plus d’hommes dans ce milieu. Si je fais partie de Girlz in Web et si j’en suis désormais la co-présidente, c’est qu’à un moment j’ai ressenti le besoin de me rapprocher de femmes, d’écouter leurs retours d’expériences, parce que c’était un peu compliqué dans la société dans laquelle je travaillais. J’y étais la seule fille et j’avais besoin de rencontrer mes pairs pour voir si les difficultés que je rencontrais venaient de moi, si c’était comme ça ailleurs, etc. C’est ce retour d’expérience-là qui m’a fait mettre le premier pied dans ce réseau. Et puis, une chose en entraînant une autre, j’ai pris des responsabilités dans la vie de l’association alors que j’en perdais de plus en plus dans la société dans laquelle je travaillais à l’époque. ça m’a permis d’évoluer, de passer à autre chose.

Avez-vous un conseil pratique à donner aux femmes qui sont dans des situations similaires ?
Je pense que d’une manière générale c’est une bonne chose de se faire un réseau. C’est même indispensable pour tout le monde. Pour les femmes, c’est un outil d’émancipation comme un autre, et il est peut-être même plus efficace. C’est l’occasion de pouvoir discuter, sans crainte et avec bienveillance, de ce qui peut aller ou pas dans le milieu professionnel. Et ça peut aussi ouvrir des portes. •

 

Adrien Mano

Photo : Marie-Amélie Frère, co-présidente de l’association Girlz in Web © Olivier Ezratty

 

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