32 jeunes étudiants bordelais participent en parallèle à leurs études à un concours mondial de biologie de synthèse. Ce concours, qui s’appelle IGEM (International Genetically Engineering Machines) voit des dizaines d’équipes d’étudiants en sciences plancher à travers le monde sur des projets scientifiques, puis les présenter lors d’une finale qui se déroule à Boston

L’année dernière, le projet présenté par l’équipe bordelaise a reçu une médaille d’or dans la catégorie environnement. Baptisé « Cur’d Vine », il visait, par la biologie de synthèse et le travail sur les gènes, à établir un moyen alternatif au traitement préventif du Mildiou des Vignes.

Etude sur le sommeil

« Cette année notre projet consiste à travailler sur un gène du sommeil présent chez un type de vers, pour mieux comprendre l’origine des problèmes de sommeil. Cette étude permettra éventuellement de résoudre les problèmes liés au manque de sommeil qui touche 45% des 25-45 ans. Nous allons aussi développer un outil innovant permettant de réguler des gènes impliqués dans le processus de sommeil. Cette régulation pourra être réversible et n’est donc pas définitive,» explique Christian Té, étudiant en Licence 3 de biologie BMCP à l’Université de Bordeaux. 

Outre son intérêt purement scientifique, le concours IGEM a pour particularité de faire plancher des étudiants jeunes, pas forcément très avancés dans leur cursus. Ils sont issus de structures et de filières différentes, avec pour seul point commun de se rassembler autour de ce projet. Ils doivent en gérer l’organisation, les à-côtés, trouver des moyens pour financer leurs recherches et faire de la pédagogie auprès du grand public. Dans ce contexte, un apéro science aura lieu ce soir sur le sujet sensible et grand public des OGM. • SL 

18h au Forum des arts et de la culture à Talence, infos sur Facebook 

Photo : Quelques-uns des jeunes chercheurs de l’équipe IGEM Bordeaux © IGEM