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Euro à Bordeaux : Ils veillent sur les supporters |
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Lundi, 13 Juin 2016 17:43 |
« Il s’agit de guider les gens dans leur consommation d’alcool et de drogue. Nous les aidons, nous les conseillons et nous les accompagnons. » Unique en France, le projet TAF a été développé dans le cadre de l’Euro 2016, avec pour objectif de prévenir et réduire les risques et les dommages sanitaires et sociaux, liés aux consommations de substances psychoactives, dont l’alcool et la drogue. Pour cela, l’A.N.P.A.A dispose d’un stand présent sur la Fan Zone proposant de nombreux jeux et ateliers de sensibilisation, ainsi qu’une équipe de 28 animateurs en place du lundi au dimanche de 12 h 30 à 20 h 30, qui démarchent en continu les supporters afin de les sensibiliser sur les risques liés à ces sur-consommations. « On va vers les gens et on discute, nos approches sont très bien prises car les gens sont très ouverts, confie Caroline Laborde, animatrice de prévention et coordinatrice TAF, nous ne sommes pas dans la moralité, nous guidons les personnes dans leur fête en les sensibilisant sur les risques qu’ils peuvent rencontrer. » Protection civile et secourisme Par ailleurs, l’association travaille en lien avec la police et les services de secourisme : plusieurs équipes se succèdent pour effectuer des maraudes à l’intérieur et à l’extérieur de l’espace supporters, de 16 h à 23 h et de 19 h à 2 h du matin. La mairie a également mis à disposition un gymnase pour l’association afin qu’elle puisse accueillir les personnes nécessitant une prise en charge. « Le gymnase accueille jusqu’à 100 personnes, cela fait une semaine que nous l’avons. Notre équipe est composée d’infirmiers et de secouristes qui prennent en charge les personnes pour de légers incidents. Ça peut aller du simple malaise à une personne sous l’emprise d’alcool. Il s’agit seulement de désengorger les services de secours sur les petites interventions. On prodigue des petits soins, mais nous n’administrons pas de traitement médical, dans le cas contraire, nous contactons les pompiers » explique Caroline Laborde. Tom Gagnou |