Les cahiers sont neufs, les crayons taillés et les cartables bien rangés. Ce matin, 273 000 élèves de la maternelle au lycée font leur rentrée en Gironde. C'est l'heure de réviser l'alphabet

C comme cantine

La plupart des enfants scolarisés mangent aujourd’hui à la cantine le midi. Pour nourrir tout ce petit monde, les collectivités ont recours à leur propre personnel, travaillent en régie directe ou font appel à des prestataires externes. Bordeaux et Mérignac mutualisent par exemple leurs moyens depuis plusieurs années.?Quelle que soit la solution adoptée, les aliments issus de l’agriculture biologique ou produits localement prennent de plus en plus de place dans les assiettes.

E comme effectifs 

Dans le département, la démographie est très dynamique. Résultat : on doit pousser les murs dans les écoles. 150 000 petits Girondins sont scolarisés dans les écoles élémentaires et maternelles. C’est 1600 de plus que l’an dernier. Dans le second degré, ils seront 1200 de plus cette année. Les collèges girondins accueillent 59 000 enfants. Un nouvel établissement ouvre ses portes à Mios. Pas de nouveau lycée dans le département cette année.

M comme maternelle

Dans la métropole, les écoles poussent partout pour répondre à la pression démographique. Exemple à Cenon : une nouvelle école maternelle, Camille Maumey, accueille à partir de ce matin, les petits dans cinq salles de classes, deux salles dortoir, un espace dédié à la motricité, une bibliothèque et une cantine. Cette opération fait suite à trois années de travaux (démolition et reconstruction). à Saint-Aubin-de-Médoc, les 3-6 ans de la maternelle La Luzerne vont découvrir un établissement en plein chantier. Mais pour la bonne cause. Tout sera refait à neuf pour la rentrée 2017.

N comme numérique

L’e-éducation n’est plus un terme à la mode. Elle est partout. Certaines écoles passent à la vitesse supérieure, comme à Lormont. Après le réseau d’éducation prioritaire (REP) Michel Montaigne (collège et écoles) l’an dernier, c’est au tour du REP Georges Lapierre de se doter en tablettes et tableaux blancs interactifs. Les équipements ne font pas tout. Un programme pédagogique accompagne ce déploiement.

T comme TAP

On les appelle les TAP, comme temps d’activités périscolaires. Ils ont beaucoup fait parler d’eux en 2014. Deux ans après la mise en place des nouveaux rythmes scolaires dans le premier degré, silence radio. Parents et enfants ont pris le pli. L’école le mercredi matin semble rentrée dans les moeurs et les TAP qui mobilisent les personnels associatifs dans les communes proposent souvent des activités originales aux enfants.

Photo : © ARCHIVES LAURENT THEILLET / SUD OUEST