Télécharger Bordeaux7

L'édition PDF est mise en ligne tous les matins à partir de 7 heures. Cliquez sur l'image pour télécharger l'édition du jour.

Météo de Bordeaux

Newsletter

Retrouvez-nous sur :

Facebook
Twitter
Flux RSS

Le Muséum d'histoire naturelle va changer d'ère PDF Imprimer Envoyer
Jeudi, 01 Septembre 2016 07:00

imagemuseumLes collections ont été dépoussiérées, pas encore les escaliers. Au Muséum d’histoire naturelle, situé dans le Jardin Public à Bordeaux, le gros oeuvre est terminé. Encore un peu de patience. Le site ne rouvrira au public qu’en avril 2018.


Une visite de chantier était organisée hier matin par la mairie de Bordeaux qui pilote les travaux. « L’opération a pris beaucoup de retard, sept ans en tout », a introduit Fabien Robert, adjoint au maire en charge de la culture. Le gros du chantier, après le transfert des centaines de spécimens vers le centre de conservation des collections à Bacalan, a vraiment commencé en mai 2015. Les habitués du Jardin Public en savent quelque chose. Ils ne peuvent plus accéder depuis de nombreux mois aux espaces autour de l’Hôtel de Lisleferme.
Ce bâtiment qui date de 1780 a abrité à partir des années 1860 l’un des tout premiers Muséums d’histoire naturelle français. Ses collections ont été constituées à partir de fonds privés.

Nouveaux espaces créés
Les milliers de crustacés, papillons, reptiles, oiseaux, mammifères de ce musée ne proviennent pas uniquement de la région. Ils témoignent de l’importante activité portuaire de la ville au XVIIIe et XIXe siècle. « à l’époque, le but était de recenser le maximum d’espèces dans tous les groupes vivants, explique Nathalie Mémoire, conservatrice du Muséum. La mission était tout à fait impossible ! Il existe plus de 1,5 millions d’espèces dans le monde.»
L’image poussiéreuse de ce lieu devrait appartenir au passé d’ici quelques mois. Peu à peu les collections vont réintégrer le bâtiment. « On ne va pas montrer tout notre catalogue mais plutôt la diversité de nos spécimens », prévient la conservatrice. Que les Bordelais se rassurent : l’éléphante Fanny sera, elle, bien de retour dans le futur hall d’accueil. « Nous avons aussi une girafe en stock », annonce Nathalie Mémoire.
Faire du neuf dans un très vieux bâtiment : le challenge n’est pas aisé pour le cabinet Basalt architecture et Die Werft en charge de la scénographie. Un système de récupération de calories pour chauffer le pavillon administratif situé à proximité et l’Hôtel de Lisleferme a été créé. Les huisseries en bois (bâtiment classé oblige) ont été conservées, mais sont doublées à l’intérieur par des fenêtres très isolantes.

Des fossiles numériques
Autre prouesse : une nouvelle salle d’exposition a été creusée en sous-sol sur 500 mètres carrés. Au rez-de-chaussée, espaces pour les tout petits et salle de conférence ont vu le jour.
Premier et deuxième étages seront dédiés aux expositions permanentes et semi-permanentes. Un important travail de scénographie ne devrait plus rebuter les visiteurs non passionnés par les fossiles et les insectes. Dans la galerie permanente, un « show multimédia » accueillera le public. Au plafond la baleine bleue planera au-dessus des collections. Au centre, sur un nuage, des gros spécimens - rhinocéros, ours ou chameaux - prendront place. Les visiteurs pourront aussi continuer à assouvir leur curiosité sur des bornes multimédia.
« Bordeaux reçoit de plus en plus de touristes. à nous de les attirer, nombreux, dans ce futur lieu », insiste Fabien Robert. Le parvis de l’Hôtel de Lisleferme a ainsi été imaginé pour attirer le regard des promeneurs du Jardin Public.• Laurie Bosdecher

Illustration : image de synthèse Die Werft

 

La Une du jour

Newsletter

Copyright © 2024 CNEWS Matin Bordeaux7. Tous droits réservés.