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Pourquoi beaucoup de parents galèrent pour trouver une nounou |
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Mercredi, 07 Septembre 2016 07:00 |
Il y a les parents qui peuvent prendre leur mercredi. Puis il y a ceux qui galèrent, car sans solution pour garder leurs enfants. Et ce n’est pas faute d’avoir cherché. « Ce secteur d’activités de la garde d’enfants est en tension. Il y a un réel besoin mais aussi un réel avenir ! «. Damien Vialard dirige l’agence Mouton Vole. Ancien consultant en marketing, il a créé cette entreprise à Bordeaux il y a cinq ans. 34 nounous travaillent pour son agence et interviennent dans 70 familles. Chaque rentrée scolaire rime pour lui avec nouveaux défis. « Après avoir cherché eux-mêmes en vain, des parents nous appellent, un peu désespérés. Nous faisons le maximum pour répondre à la demande. Mais sur certains créneaux, entre 16 et 17h par exemple, c’est parfois difficile.» Forte demande entre 16 et 17h Damien Vialard fait appel à des étudiants qui ont un projet de formation en lien avec les enfants. Dans son équipe, il y a aussi des assistantes de vie scolaire ou d’anciennes assistantes maternelles. «Trouver du personnel dans ce domaine n’est pas si simple», confie-t-il. Surtout les demandes des familles, quel que soit leur niveau social, sont de plus en plus complexes. Des parents travaillent en horaires décalés et flexibles, d’autres sont divorcés et veulent des gardes qui changent de lieux selon les semaines. Mouton Vole, grâce à un volant important de personnels peut répondre à ces demandes. De nombreuses agences ont ainsi vu le jour ces dernières années. Beaucoup sont des franchises. Quelques unes restent indépendantes, comme Mouton Vole ou la Fabrique à nounous à Bordeaux. «Faire appel à une agence ne coûte pas forcément plus cher que d’employer soi-même une garde à domicile», précise le responsable. Jusqu’aux 6 ans de leur enfant, les parents peuvent percevoir des aides de la Caisse d’allocations familiales. «Nous sommes spécialisés dans le périscolaire, dit-il, mais allons investir le créneau après la crèche. Beaucoup de structures ferment assez tôt et les parents ont souvent besoin de quelqu’un pour aller chercher leur petit et le garder une ou deux heures à domicile.» • Laurie Bosdecher Photo: Charlène, nounou de Mouton Vole, s'occupe de Gaspard, 4 ans, à son domicile à Bordeaux © Archives Guillaume Bonnaud / Sud Ouest
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